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Actualités diplomatiques

du ministère des Affaires étrangères françaises.

Extraits du point de presse du porte-parole du Quai d'Orsay Accès officiel

Octobre 2003

 
Absences de date ? Motifs : pas d'observations ou pas d'archivages
Ndlr : le N° placé devant les infos correspond au classement du jour des questions-réponses du porte-parole.

1er octobre 2003 3 - PROCHE-ORIENT

7 octobre 2003 2 - PROCHE ORIENT ''Nous nous félicitons de la décision du Président Arafat et du Premier ministre Ahmed Qoreï de former un gouvernement d'urgence composé de 8 Ministres. Il était en effet essentiel, dans le contexte actuel, que l'Autorité palestinienne puisse disposer d'un gouvernement pour déployer tous les efforts attendus d'elle en vue d'un arrêt des violences et du terrorisme. Telle était la teneur des messages que nous avions transmis aux dirigeants palestiniens au cours des derniers jours. Nous adressons nos encouragements au nouveau gouvernement de M. Qoreï qui doit faire face à une situation difficile. Je rappelle que la France a appelé les autorités palestiniennes à poursuivre le processus de réforme, qui avait été engagé par le prédécesseur de M. Qoreï, et à lutter sans relâche pour mettre fin aux activités des groupes terroristes.  Nous invitons les autorités israéliennes à apporter leur soutien à M. Qoreï. Son succès sera également le leur.'' (Le prédécesseur de M. Qoreï, M. Abou Mazen, s'est cassé les dents avec ce travail. Concrètement, qu'espérez-vous de plus de M. Qoreï par rapport à M. Abou Mazen ?) ''Nous espérons que l'effort soit poursuivi parce qu'il y a des obligations au titre de la Feuille de Route du Quartet et parce que c'est une condition pour avancer dans le processus de paix.'' (Très concrètement, qu'attendez-vous de M. Qoreï ?) ''Il y a toute une série de réformes qui sont énumérées dans la Feuille de Route et qui doivent être mises en oeuvre. Il faut vous référer à la Feuille de Route.'' (Les conditions dans lesquelles M. Qoreï va commencer son exercice sont les mêmes que celle de M. Abou Mazen. Les mêmes circonstances vont-elles produire les mêmes résultats ? Vous adressez-vous aux deux parties ? Par exemple, à Israël qui doit arrêter la poursuite de la politique qu'elle exerçait et qui a, d'après certains, entraîné l'échec de M. Abou Mazen ?) ''Notre position demeure la même. Nous encourageons les deux parties à faire tous leurs efforts pour avancer dans la mise en oeuvre de la Feuille de Route.'' (Comment allez-vous aider M. Qoreï pour qu'il puisse réussir dans sa mission ?) ''Nous lui adressons nos encouragements. C'est un signal politique. Par ailleurs, je vous rappelle que la France et les pays de l'Union européenne consacrent un effort important pour l'aide à la Palestine. Il s'agit de plusieurs centaines de millions d'euros chaque année et ces programmes d'assistance se poursuivent et se poursuivront.'' (Pensez-vous que l'aide matérielle est suffisante ?) ''C'est bien pour cela que je vous ai parlé également d'un encouragement qui est un signal politique.'' (Mais lui ne peut pas agir tout seul pour mener à bien sa mission. Est-ce que l'Union européenne et la France vont faire quelque chose sur le terrain pour l'aider dans sa mission et ne pas rester seulement au niveau des souhaits et des voeux ?) ''Ce n'est pas seulement un souhait, ce n'est pas seulement un voeu. C'est un processus politique que le Quartet doit tout spécialement encourager et que nous encourageons nous aussi.'' (Vous savez, vous comme moi, que la Feuille de Route est tombée à l'eau parce qu'il y a un désistement de la part des Etats-Unis. On tourne en rond et il y a des victimes ici et là.) ''Nous le déplorons à chaque fois qu'il y a des victimes. C'est pourquoi nous disons qu'il n'y a pas d'alternative à la Feuille de Route. Il faut, nous le disons à nouveau, que tous les efforts soient déployés par les deux parties pour avancer.'' (Le ministre a insisté hier sur la nécessité de mettre en route la deuxième étape c'est-à-dire de convoquer une conférence internationale pour la paix au Proche-Orient. Est-ce que les responsables français disent cela pour se justifier ou est-ce sérieux et peuvent-ils exercer des pressions sur le Quartet pour faire avancer les choses et avoir une conférence le plus rapidement possible ?) ''La proposition française existe. Elle a été exposée à l'ensemble de nos partenaires. Le ministre le redit fréquemment, il l'a redit encore hier dans une interview qu'il a donnée sur les antennes d'Europe 1 : Début de citation : ''La France a proposé que l'on passe à l'étape suivante de la Feuille de Route, c'est-à-dire la conférence internationale, que l'on envisage un déploiement d'une force d'interposition dans la région et aussi que l'on élargisse le mécanisme de supervision car l'une des clés de la solution, c'est la mobilisation de toute la communauté internationale.'' Fin de citation. Ce sont des propositions que nous avons faites, que nous réitérons, et dont nous souhaitons que l'ensemble des parties intéressées puissent les endosser et s'associer à de telles initiatives.'' (La France a-t-elle déjà envoyé des messages écrits ou oraux à ses partenaires ?) ''Le ministre saisit toutes les occasions pour en parler à ses interlocuteurs, à ses homologues, afin qu'ils se pénètrent du sens de cette proposition.'' (Vous savez très bien que M. Qoreï aura la même mission que M. Abou Mazen de désarmer les organisations radicales palestiniennes. A mon avis, il ne pourra pas réussir cette mission s'il n'est pas aidé. Il lui faut peut-être une force d'interposition dès maintenant ?) ''Une force d'interposition ne serait envisageable qu'avec l'accord de toutes les parties. C'est évidemment un point très important, mais c'est bien dans cet esprit que cette proposition française a été formulée.'' (La France appelle depuis longtemps à une conférence internationale et les Américains sont-ils d'accord ?) ''Il faudrait interroger les Etats-Unis. Je n'ai pas connaissance d'éléments nouveaux dans leur position sur ce point.'' (Est-ce que l'Union européenne va envoyer un émissaire spécial ?) ''Ce n'est pas spécifiquement envisagé mais je vous rappelle qu'il existe un représentant spécial, c'est son titre, M. Otte, qui se rend fréquemment dans la région pour toute une série de contacts.'' (Qu'est ce que la France et l'Union européenne peuvent faire de plus pour soutenir M. Qoreï par rapport à son prédécesseur ?) ''A ce stade, il ne faut pas considérer que la partie serait, d'une manière ou d'une autre, perdue. Il faut au contraire être optimiste. Il y a une nouvelle donne, d'une certaine façon, et M. Qoreï en est le symbole. Je vous redis que nous formons tous nos voeux, nous l'encourageons, nous le soutenons et nous appelons également les autorités israéliennes à lui apporter leur soutien.'' (Mme Ana Palacio a suggéré une résolution au Conseil de sécurité pour donner un nouvel élan à la question israélo-palestinienne. Appuyez-vous cette idée ?) ''Il s'agit d'une idée que nous étudions, comme nous étudions toutes les propositions qui viseraient à favoriser le processus de paix au Proche-Orient.'' (Est-ce que vous l'étudiez positivement ? Etes-vous d'accord ? Appuyez-vous cette suggestion ?) ''A priori, c'est une idée constructive et qui donc mérite que l'on s'y intéresse.'' (Que sont devenues les propositions françaises concernant la relance de la Feuille de Route ?) ''Je viens justement d'en parler en disant que nous rappelons à la fois qu'il faut avancer sur la Feuille de Route, parce qu'il n'y a pas d'alternative, mais que, en même temps, nous rappelons nos propositions de conférence internationale, de force d'interposition et de mécanisme de supervision. Ce sont trois éléments qui nous semblent de nature à favoriser une relance du processus de paix.'' (Ce matin, on a entendu que des soldats israéliens avaient été tués ainsi qu'un jeune libanais tué et un autre blessé, avez-vous un commentaire ?) ''Oui, nous avons effectivement constaté avec préoccupation la reprise des violences, hier, dans la zone frontalière entre le Liban et Israël, qui a provoqué la mort d'un soldat israélien et celle d'un enfant libanais. Nous appelons toutes les parties à la plus grande retenue et au respect de la ligne bleue. Il faut, de toute évidence, tout faire pour éviter de créer de nouveaux Foyers de violence dans la région. Je vous rappelle la déclaration que nous avons faite dimanche dernier : Début de citation : ''Dans un Moyen-orient qui est fragilisé par les crises, il est de la responsabilité de tous, et tout particulièrement des Etats de la région, de ne pas ajouter à l'instabilité et à la tension.'' Fin de citation. Et vous aurez noté hier soir, les propos du ministre Dominique de Villepin sur Europe-1, soulignant à quel point il était important que chacun fasse preuve de retenue.'' (Et concernant la résolution demandée par la Syrie, la France y est-elle favorable ?) ''Des consultations se sont effectivement ouvertes hier à New York. Elles doivent se poursuivre et nous y participons évidemment activement, en liaison avec tous nos partenaires.'' (Le ministre a-t-il pris contact ces dernières heures avec ses homologues de la région ?) ''Ces dernières heures, pas à ma connaissance. Mais le ministre est en contact régulier avec l'ensemble de ses interlocuteurs et il leur parle souvent au téléphone.'' (Le Département américain renouvelle son rapport chaque année pour dire que la Syrie soutient le terrorisme. Actuellement, il y a un projet de résolution au sein du Sénat qui doit punir la Syrie et lui imposer des sanctions. Vous-même, comment qualifiez-vous la Syrie ? est-ce un facteur de stabilité ou bien est-ce un pays qui soutient le terrorisme ?) ''La Syrie est un acteur très important dans cette partie du monde. Pour le reste, je vous rappelle les propos du ministre sur Europe 1 : début de citation : ''Dans cet instant précis, il nous faut faire preuve de retenue. Personnellement, je ne peux pas imaginer que la Syrie ne fasse pas tout pour éviter une réponse du Hezbollah. Nous voulons croire aussi que la Syrie va continuer son action, y compris sur son territoire, pour éradiquer le terrorisme.'' Fin de citation.''
10 octobre 2003 8 - PROCHE-ORIENT Je vous rappelle notre déclaration d'hier soir : Début de citation : Dans la période de crise que traverse la région du Proche-Orient, et afin que toutes les parties agissent pour la recherche d'une solution, le Ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, a téléphoné, depuis le Maroc, au Président Arafat. Il l'a encouragé, dans l'intérêt de l'unité des Palestiniens, à favoriser la constitution d'un gouvernement qui pourra assumer l'ensemble de ses responsabilités le plus vite possible. Fin de citation. Vous aurez en outre remarqué les déclarations faites depuis le Maroc hier, par le président de la République et par le ministre. J'ajouterai que La France est très préoccupée par la dégradation continue de la situation au Proche-Orient. Dans le contexte actuel, il est essentiel que l'autorité palestinienne puisse disposer, le plus rapidement possible, d'un gouvernement pleinement responsable pour déployer tous les efforts en vue d'un arrêt des violences et du terrorisme et de la reprise du processus de la feuille de route. C'était exactement le sens du message que le ministre a adressé hier au président Arafat. Il est également essentiel que les violences cessent. Nous appelons l'ensemble des mouvements palestiniens à cesser toutes les violences contre Israël. Dans le même temps, nous appelons Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à respecter le droit humanitaire international, c'est-à-dire notamment à préserver la vie des civils. Il n'y a pas de solution militaire à ce conflit. Seule la relance d'une dynamique politique fondée sur la négociation, encadrée par la feuille de route du Quartet, permettra d'apporter sécurité et justice aux Israéliens et aux Palestiniens. (Et concernant les assassinats ciblés ?) Vous connaissez notre position constante sur les assassinats ciblés, nous l'avons dit à de nombreuses reprises." (Le Président syrien a déclaré que la feuille de route était morte. Qu'en pensez-vous ?) Je n'ai pas à commenter les prises de position du président de la Syrie. (Que faut-il faire pour que la Feuille de Route renaisse ?) Pour le moment, nous considérons qu'il n'y a pas d'autre solution que la feuille de route. La Feuille de Route est sur la table, il faut la mettre en oeuvre et c'est tout le sens des appels que nous adressons à l'ensemble des parties. (Mais vous demandez aux Palestiniens d'arrêter toute violence et, pour Israël, on demande simplement de faciliter la vie quotidienne des Palestiniens. On ne parle pas du mur, ni des assassinats ciblés, les violences quotidiennes, les attaques, les colonies tout cela...) Nous disons qu'il faut que les violences cessent et nous avons eu l'occasion de nous exprimer beaucoup, ces derniers temps, sur ce point. Je vous renvoie donc à nos déclarations sur ces différents sujets. (Les violences viennent-elles seulement des Palestiniens ?) Relisez toutes les déclarations que nous avons faites, je crois qu'elles sont très claires. (Entre partenaires européens, êtes-vous sur la même longueur d'onde à propos de vos demandes aux Palestiniens et aux Israéliens ?) Il y a des positions de l'Union européenne qui sont, je crois, très claires et qui traduisent bien la convergence totale des quinze sur les objectifs que nous poursuivons. (Nous posons la même question depuis plusieurs mois, les Palestiniens et les Israéliens peuvent-ils, seuls, arriver à une solution ? Pensez-vous que lundi, au CAG, il y aura une réaffirmation des positions communes à l'égard des Palestiniens et des Israéliens ? On sent que le discours européen n'est plus le même depuis quelques mois. Confirmez-vous que l'Union européenne tient toujours la même ligne politique concernant le problème du Proche-orient ?) Oui, et cela a été illustré encore tout récemment le 29 septembre, par les conclusions du Conseil sur le Proche-Orient. Et pour répondre à la première partie de votre question, j'ajoute que nous continuons à appuyer le processus de la Feuille de Route du Quartet mais que nous proposons aussi un certain nombre d'autres idées que je vous rappelle : tenir une conférence internationale rapidement, créer une force d'interposition, créer, aussi, un mécanisme de supervision de la mise en oeuvre de la Feuille de Route du Quartet. Tout cela, ce sont des propositions extrêmement précises et qui visent à appuyer le processus de paix au Proche-Orient. (A l'égard de ces trois propositions, quelle est la réponse de vos partenaires européens ?) Nos partenaires sont saisis de ces propositions, ils ont les éléments que nous leur avons fournis. Tout ceci n'a pas encore débouché sur une position commune mais c'est en cours.
14 octobre 2003 6 - PROCHE-ORIENT (Quelle est votre réaction à l'action israélienne à Rafah qui coïncide avec la première réunion du gouvernement de crise de Ahmed Qorei ? Ce n'est vraiment pas un signal très fort pour lui, étant donnée sa situation.) ''Nous condamnons les récentes opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza et notamment à Rafah puisqu'elles ont fait 8 victimes dont 5 civils, parmi lesquels 2 enfants et des dégâts matériels importants. Bien entendu, nous saisissons l'occasion pour présenter nos condoléances aux familles des victimes. Comme l'a rappelé le Secrétaire général des Nations unies, le recours disproportionné à la force dans des zones qui sont densément peuplées est contraire au droit humanitaire international. Nous demandons aux autorités israéliennes de mettre un terme à ces opérations et nous les appelons, une fois encore, à la retenue. La solution au conflit israélo-palestinien, nous l'avons dit à plusieurs reprises n'est pas militaire. Par ailleurs, il convient de rappeler la situation humanitaire déjà très préoccupante qui existe dans les territoires palestiniens et notamment à Gaza.'' (Concernant l'accord suisse signé par des personnalités palestiniennes et israéliennes en Jordanie, avez-vous un commentaire ?) ''Par principe, nous ne pouvons qu'encourager toutes les propositions ou initiatives qui vont dans le sens de la paix et de la coexistence entre les Israéliens et les Palestiniens. Dans ce contexte, donc, nous avons noté avec intérêt cette démarche de plusieurs personnalités israéliennes et palestiniennes qui se sont mobilisées en faveur de la paix au Proche-orient.'' (Et concernant l'accord de Genève, pensez-vous qu'il pourrait donner beaucoup plus de voix au camp de la paix, surtout que cet accord touche vraiment à tous les points sensibles, le retrait israélien, Jérusalem, les colonies et la question des réfugiés. C'est un résumé de tout ce qui a été fait dans les accords d'Oslo et de Tabah ?) ''Il faudrait voir exactement le détail du texte officiel issu de cette rencontre. Pour nous, tout en notant encore une fois, l'intérêt que présente cette démarche, nous considérons qu'il y a d'abord une feuille de route, qu'il faut la mettre en oeuvre et elle comporte bon nombre d'éléments que vous avez énumérés. Je vous rappelle que la France a fait une série de propositions et qu'elle maintient ses propositions.'' (Cela ressemble à une régression puisqu'ils ne sont parvenus à aucune idée commune ?) ''Raison de plus pour que nous regardions ce texte de près, nous ne l'avons pas encore eu officiellement.''
15 octobre 2003 6 - PROCHE-ORIENT ''La France condamne avec la plus grande fermeté l'attentat perpétré ce matin dans la Bande de Gaza, qui a visé un convoi diplomatique américain et qui a fait au moins quatre victimes. Nous présentons nos sincères condoléances aux familles des victimes et transmettons toute notre sympathie aux autorités américaines et à leurs représentants sur place.'' (Quelle est votre réaction au veto américain au Conseil de Sécurité, hier, concernant la résolution arabe qui condamnait Israël pour la construction du mur de séparation ?) ''La France exprime sa déception à propos du projet de résolution portant sur la construction par Israël d'un mur de sécurité en Cisjordanie qui n'a pu être adopté. Il est de la responsabilité du Conseil de Sécurité de se prononcer sur la construction du mur de séparation, qui est une question essentielle pour l'avenir du processus de paix. Notre position à cet égard est connue : la construction du mur, dès lors qu'elle s'effectue au-delà de la '' ligne verte '', est contraire au droit international car elle contrevient à la Quatrième Convention de Genève et qu'elle conduit à une annexion de fait de territoires palestiniens proscrite par la Résolution 242. Comme vous le savez, les Ministres de l'Union européenne, lors du dernier CAG, ont décidé d'explorer toutes les mesures possibles pour éviter une aggravation supplémentaire de la situation. La question du mur est naturellement un élément central de cette réflexion.'' (Comment la France évalue-t-elle les informations indiquant que l'Etat d'Israël est en possession de sous-marins ''lanceurs'' capables d'envoyer des ogives nucléaires sur l'Iran, qui serait la cible priviligiée du gouvernement d'Ariel Sharon ?) ''Il s'agit de rumeurs de presse que je ne commenterai pas.''
16 octobre 2003 6 - OCI (La France va-t-elle réagir officiellement aux paroles de Mahathir à l'OCI ''Les Européens ont tués six millions de juifs sur douze. Mais aujourd'hui, les juifs dirigent le monde par procuration. Ils obtiennent que les autres se battent et meurent pour eux.'' ?) ''Pas de commentaire.''
20 octobre 2003 8 - PROCHE-ORIENT (L'aviation israélienne a encore frappé des zones résidentielles à Gaza ce matin, une opération qui a laissé trois morts et des blessés. Quelle est la réaction de la France ?) ''Je n'ai pas de réaction à ce stade, nous nous informons de la situation. La France réitère son appel aux parties à la plus grande retenue et à la reprise du dialogue politique.'' (Avez-vous une réaction aux accusations israéliennes comme quoi la France aurait bloqué une déclaration de l'Union européenne condamnant des propos antisémites a l'OCI en Malaisie, la semaine dernière ?) ''La présidence de la République s'est exprimée sur ce sujet. Je n'ai rien à ajouter.''
21 octobre 2003 5 - PROCHE-ORIENT ''La France condamne les actions israéliennes qui se sont déroulées ces dernières 24 heures à Gaza et qui ont entraîné la mort de 10 Palestiniens, pour l'essentiel des civils y compris un enfant. Elle présente ses condoléances aux familles des victimes et transmet sa sympathie au peuple palestinien. Ces opérations militaires meurtrières ne font qu'alimenter le cycle de la violence, elles sont à l'opposé de ce qui est nécessaire pour que le processus de la feuille de route auquel le Conseil européen vient de rappeler son attachement puisse être relancé. La sécurité est un droit imprescriptible pour Israël et pour ses citoyens comme l'est le droit des Palestiniens à un Etat. La solution à ce conflit ne pourra être obtenue qu'à travers un règlement politique fondé sur le droit international et sur les engagements pris par les deux parties.'' (Les autorités palestiniennes demandent à la communauté internationale de bouger pour stopper cette agression. Avez-vous été saisis officiellement ? Peut-on faire quelque chose au niveau local ou européen ou international ?) ''Des consultations ont lieu dans le cadre des débats de l'Assemblée générale à New York, notamment au sein de l'Union européenne sur tous ces sujets.'' (C'est bien, mais est-ce que cela peut stopper cette vague de violence ?) ''Nous n'avons pas été l'objet d'une saisine particulière, mais nous débattons bien entendu de ces sujets régulièrement. '' (Au sujet de l'accord de Genève, quelle est votre position concernant le Premier ministre israélien, qui  a déclaré, devant la KNESSET, que toute autre initiative que la feuille de route était vaine ?) ''Nous nous sommes déjà exprimés la semaine dernière sur cette initiative, qui est une initiative positive.'' (Peut-il y avoir quelque chose de fait pour la soutenir ?) ''Il est prévu que M. Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo soient reçus demain par M. Dominique de Villepin. Nous vous en reparlerons.'' (Y aura-t-il un point de presse ?) ''Non, ce n'est pas prévu. Nous vous tiendrons informés de cet entretien.'' (C'est un soutien assez explicite ?) ''C'est une marque d'intérêt pour cette initiative. Tout ce qui va dans le sens de la paix et du dialogue entre Palestiniens et Israéliens est porteur d'espoir. Messieurs Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo sont les deux principaux promoteurs israélien et palestinien de ce que l'on appelle l'accord de Genève.'' (Seront-ils à Paris dans le cadre de tout un voyage en Europe ou est-ce juste à Paris ?) ''A ma connaissance, ils font un voyage dans plusieurs pays européens, je crois qu'ils continuent en Espagne.''
22 octobre 2003 8 - PROCHE-ORIENT (Le ministre a reçu ce matin les promoteurs de l'initiative de Genève, que la France soutient : comment Paris entend-il concrétiser ce soutien ?) ''Le Ministre a reçu ce matin MM. Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo, les principaux promoteurs israélien et palestinien du plan de Genève. Cet entretien a été l'occasion pour eux de présenter la démarche et le processus qui ont permis de lancer cette initiative. A l'occasion de cette présentation, le Ministre a rappelé que tout ce qui peut contribuer à favoriser le dialogue doit être encouragé.''
23 octobre 2003 4 - PROCHE-ORIENT (Avez-vous une réaction sur l'évolution dans le dossier Israël-Hezbollah sur les échanges de prisonniers parrainés par l'Allemagne ?) ''Je n'ai pas de commentaire particulier aujourd'hui sur ce dossier.''
24 octobre 2003
7 - PROCHE-ORIENT (Avez-vous réagi aux propos tenus par le ministre américain des Affaires étrangères dans Le Figaro aujourd'hui et notamment sur une question concernant la proposition française de tenir une conférence internationale avancée sur le Proche-Orient ? Et la réponse de M. Powell était que l'un des problèmes qui empêcherait les Etats-Unis d'accepter cette idée serait la représentation des Palestiniens.) ''Non, je n'ai pas de commentaire à faire sur ces propos de M. Powell.'' (Le Parlement européen a adopté une résolution hier, comme quoi il soutient l'idée d'envoi de forces d'interposition qui est une idée lancée par la France. Est-ce que le gouvernement français va saisir cette opportunité pour essayer de pousser au sein des Quinze une position commune pour l'application de ce qu'a demandé le Parlement européen ?) ''Je n'ai rien à ajouter sur cette question. Vous connaissez nos positions. Le ministre les a exprimées de manière très claire, récemment notamment dans une tribune qui est paru chez l'un de vos confrères.'' (M. de Villepin, dans une tribune au Figaro hier, indique qu'il y a une possibilité de forcer les portes de la paix au Proche-Orient, suite à l'expérience iranienne. Est-ce un signal d'une initiative française ? que veut-il dire ?) ''C'est le commentaire que lui a inspiré cette expérience à Téhéran mardi ., l'idée qu'une action volontariste, dans le cas de ce dossier nucléaire iranien, avait permis de progresser, par le dialogue, vers une solution. Je crois que c'est une analogie qu'il dressait. Concernant la question du Proche-Orient, vous connaissez toutes les propositions qui sont celles qu'a exprimées la France au cours des mois écoulés. Ces propositions demeurent et nous saisissons toutes les occasions d'en parler avec nos partenaires.'' (Allez-vous appuyer le projet de résolution russe au Conseil de Sécurité concernant le problème palestinien et israélien ?) ''Il est exact que la délégation de la Fédération de Russie à New York a présenté un projet de résolution qui viserait à endosser la feuille de route sur le Proche-Orient. Compte tenu de la gravité de la situation qui prévaut sur le terrain, il nous paraît indispensable de relancer cette feuille de route et d'accélérer sa mise en oeuvre, afin d'obtenir des parties l'application des mesures qu'elle prévoit. C'est dans cet esprit positif que nous sommes en train d'examiner la proposition de la Fédération de Russie.'' (Croyez-vous que la décision israélienne de construire encore des lotissements, de s'implanter encore en Cisjordanie, facilite le travail de la communauté internationale à l'heure actuelle ?) ''La position de la France dans cette affaire est bien connue, c'est aussi la position de l'Union européenne, sur cette politique d'implantation, de colonisation que mènent les autorités israéliennes. Vous le savez, nous considérons que la colonisation est illégale au regard du droit international et qu'elle n'a pas de justification sécuritaire. Nous appelons donc les autorités israéliennes à geler immédiatement ces activités, comme cela est prévu, du reste, dans la feuille de route du Quartette. Je vous rappelle également que le Premier ministre israélien, tout récemment, a confirmé son acceptation de ce document.'' (Si je comprends, vous allez appuyer le projet de résolution russe ?) ''J'ai dit que nous étions en train de l'examiner dans l'esprit que je vous ai décrit.'' (Pourtant, il n'est pas très long ce texte, il est très clair, 5 à 6 lignes je pense, vous l'avez donc déjà étudié ?) ''Je n'ai pas dit que nous étions en train de l'étudier, j'ai dit que nous étions en train de l'examiner.'' (Ah ! de l'examiner. Et pensez-vous que dans l'état actuel, ce sujet serait suffisant pour donner une très bonne impulsion ?) ''Je n'ai pas de commentaire supplémentaire par rapport à ce que je vous ai dit.'' (Suggèreriez-vous, par exemple, de l'inscrire sous le chapitre 7 pour indiquer aux parties que c'est sérieux ?) ''Je n'ai rien de plus à dire sur ce sujet.'' (Combien de temps faut-il à la France pour examiner ces quelques lignes et pour aboutir à une conclusion ?) ''Les consultations sont en cours au Conseil de Sécurité.'' (A quand l'annonce du projet ?) ''Les auteurs du projet de résolution sont maîtres du calendrier de décision, en concertation avec leurs collègues du Conseil de sécurité.'' (Concernant l'initiative européenne commune, y a-t-il des consultations entre les trois capitales concernées sur une probable ou improbable initiative commune sur le Proche-Orient ? Je cherche l'information, tentez-vous d'avoir une initiative commune ou est-ce un simple échange d'idées qui restent dans le domaine de l'informel ?) ''Nous avons présenté à de nombreuses reprises nos idées et nous restons en contact avec l'ensemble de nos partenaires sur cette affaire.'' (Puisque le ministre appuie l'initiative israélo-palestinienne de Genève, la France se fera-t-elle représenter le 4 novembre à Genève pour la signature dudit document, sachant que la participation de l'administration américaine reste un point d'interrogation ?) ''Je crois d'abord qu'il n'est plus question du 4 novembre mais du 12, si mes souvenirs sont bons. Et à ce stade, je n'ai rien de plus à dire, je vous renvoie aux propos tenus ici même et aux propos que le ministre lui-même a tenus sur ce dossier.'' (La France a-t-elle l'intention, avec d'autres, d'appliquer la même méthode qu'avec l'Iran concernant la question nucléaire pour d'autres pays, au Proche-Orient par exemple ?) ''Ce n'est pas envisagé.'' (J'espère que vous l'envisagerez plus tard !)
27 octobre 2003 2 - PROCHE-ORIENT (Etes-vous prêts à soutenir l'adoption par l'Union européenne du ''document de Genève'' ?) ''A ma connaissance, l'Union n'est pas saisie de cette question. A ce stade, je vous renvoie aux déclarations du Ministre le 22 octobre dernier, qui avait salué cette initiative bienvenue. Propos du Ministre lors de son point de presse conjoint avec son homologue danois : '' Nous avons ensemble, avec Per Stig Moller, salué cette initiative. J'ai moi-même reçu ce matin MM. Rabbo et Beilin, je les ai reçus ensemble, avec leur délégation, justement pour mieux connaître le sens et la portée de cette initiative. Elle éclaire l'avenir, puisqu'elle essaie de porter jusqu'à son terme ce que pourrait être un véritable processus de paix, donc nous ne pensons pas du tout que cela puisse être contradictoire avec la Feuille de route, mais bien au contraire complémentaire. Je crois qu'il est temps que tous ceux qui veulent avancer dans la direction de la paix unissent leurs efforts. Dans ce contexte, je crois qu'il s'agit d'une initiative bienvenue. Il est important de sortir de cette logique de violence, de cet engrenage du terrorisme, et de ce point de vue, cela marque un apport tout à fait important que nous voulons, une nouvelle fois, saluer. '' Fin de citation. (Le gouvernement israélien a affirmé dimanche qu'il fallait ''lutter pour empêcher l'adoption de l'Initiative de Genève et contre l'aide qui lui est apportée par des Etats européens''. La France et la Belgique ont l'intention de financer cette initiative à hauteur de 7 millions de dollars selon Israël. La France envisage-t-elle une telle aide ?) (Qu'en est-il d'un soutien financier français à l'initiative de Genève ?) ''S'agissant d'un soutien français à l'initiative de Genève, nous sommes surpris par les déclarations qui ont pu être faites à ce sujet. Cette question n'a pas été abordée lors des entretiens qu'ont eus à Paris les deux principaux promoteurs du projet MM. Yossi Beilin et Yasser Abel Rabbo. Un tel soutien n'a jamais été envisagé.''
28 octobre 2003 11 - PROCHE ORIENT "Concernant la situation au Proche-Orient, je voudrais marquer que la reprise des violences, hier, dans la zone frontalière entre le Liban et Israël suscite notre vive préoccupation. Toutes les parties doivent faire preuve de retenue afin d'éviter une escalade de la violence qui ne ferait qu'ajouter à l'instabilité régionale. Il est indispensable que tous respectent la ligne bleue et se conforment aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies." (En cas d'accrochages de ce type à la frontière, qui est chargé de déterminer s'il y a eu violation ou non, s'il y a eu provocation des uns ou des autres ? Est-ce sous surveillance de l'ONU ou est-ce à la communauté internationale de déterminer ces choses ? Quand publie-t-on ces résultats ?) "Il y a toujours une mission des Nations unies, la FINUL, qui fait des rapports réguliers sur ce qu'elle observe." (Le ministre syrien des Affaires étrangères, dans un entretien accordé à un média britannique, a menacé les Israéliens de riposter au Golan au cas où il y aurait une nouvelle attaque israélienne contre le territoire syrien. A cette occasion, appelez-vous également des parties syriennes et israéliennes sur le front syro-israélien à la retenue ?) "Notre position est claire. Nous condamnons toute violation de la souveraineté de l'un des Etats de la région, quel qu'il soit, ainsi que tout acte éventuel de représailles car tout cela ne ferait qu'alimenter la tension. Vous connaissez notre idée de base qui est que rien ne sera réglé par la violence. Il faut privilégier le dialogue et la négociation et nous notons que les tensions actuelles montrent combien il est indispensable que le volet israélo-syrien du processus de paix soit traité. La paix ne saurait être durable si elle n'est pas globale." (Et concernant les fermes de Chebaa, quelle est la position de la France aujourd'hui ?) "Notre position est inchangée." (Vous ne demandez pas à Israël de quitter les fermes de Chebaa ?) "Nous considérons que la résolution 425 du Conseil de sécurité a été appliquée." (Quotidiennement, continuellement, il y a violation de l'espace aérien libanais par les avions israéliens. Avez-vous un mot à dire ?) "Nous rappelons notre position constante sur le fait que la souveraineté des Etats doit être respectée dans chaque cas." (Si je puis me permettre, concernant les fermes de Chebaa, la résolution 425 a été mise en œuvre pour la France, les termes sont donc respectés. Mais, ces fermes restent tout de même un problème pérenne avec le Liban, la Syrie et avec Israël. D'après vous, ne serait-il pas temps de remettre la question de ces fermes de Chebaa à la négociation, ou à une intervention internationale pour stopper la raison de ces accrochages ?) "De manière générale, il faut essayer de régler tout ce qui est source de tensions dans la région." (Auriez-vous quelques remarques ou inquiétudes concernant le Proche-Orient et concernant une série de mesures prises par l'armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés par l'armée israélienne. Je donne trois exemples : - l'intention du gouvernement israélien de construire un mur sur le côté de la vallée du Jourdan, côté jordanien ., - le dynamitage de trois tours palestiniennes dans les territoires palestiniens ., - le passage des colonies ''blanches'' à des colonies israéliennes qui sont juridiquement officielles et non plus sauvages.) "Sur chacun des points que vous avez évoqués, la position de la France est là aussi constante. Sur le mur, nous avons eu l'occasion de nous exprimer à plusieurs reprises. Concernant les tours d'habitations qui ont été effectivement détruites par les forces israéliennes dans la bande de Gaza, nous déplorons vivement ces destructions car nous considérons qu'elles contreviennent au droit international et, au-delà de cela, qu'elles alimentent d'une façon inutile le cycle de la violence. Sur la colonisation : ici aussi, la position française qui est également celle de l'Union européenne est constante, nous considérons que la colonisation est à la fois illégale au regard du droit international et qu'elle n'a aucune justification sécuritaire. C'est la raison pour laquelle, avec nos partenaires, nous appelons les autorités israéliennes à geler immédiatement ces activités. C'est prévu aussi dans la Feuille de Route du Quartet. En réalité, on en revient toujours à la problématique générale, c'est-à-dire que tout doit être mis en œuvre pour, à la fois apaiser les tensions et rétablir une perspective politique qui soit crédible. Voilà ce que je peux vous dire." (Le gouvernement israélien a critiqué le projet de soutien pour la paix décidé à Genève. Avez-vous un commentaire ?) "J'ai déjà commenté cette affaire au point de presse d'hier pour rappeler la position qui est celle du ministre sur cette initiative de Genève. Je vous renvoie donc aux propos qu'il a tenus à plusieurs reprises ces derniers temps dans la presse. Je me suis également exprimé sur le point des allégations de soutien français, pour dire qu'un soutien financier de la France n'a jamais été envisagé et que, du reste, ce point n'a pas été évoqué lorsque le ministre des Affaires étrangères a reçu, la semaine dernière, les deux promoteurs de cette initiative, M. Beilin et M. Rabbo. (Je crois qu'il ne devient plus possible de commenter chaque événement séparément les uns des autres, la construction du Mur ne peut pas être séparée de la démolition des bâtiments palestiniens. C'est tout une politique de changement du statu quo sur ce qui se passe dans les territoires palestiniens. C'est un changement de territoire et viendra un jour où nous serons obligés d'accepter un nouveau statu quo des territoires qui n'existaient pas cinq ans auparavant.) "Si je puis me permettre, c'est plus un commentaire qu'une question que vous formulez. Elle appelle de ma part, un autre commentaire à caractère général. C'est vrai que nous continuons à penser que la Feuille de Route du Quartet doit être mise en oeuvre, qu'il n'y a pas d'alternative à cette Feuille de Route, qu'elle couvre toute une série d'aspects, de problématiques. Encore une fois, c'est la seule synthèse qui permet d'espérer avancer vers des progrès significatifs en direction de la paix au Proche-Orient." (Concernant les réfugiés, 2 000 Palestiniens ont été expulsés hier, après le dynamitage des trois tours. Il y a deux ou trois semaines, il y a eu un appel d'urgence pour aider les Palestiniens en demandant aux pays contributeurs de mettre d'urgence de l'argent dans les caisses, quelque chose comme 200 millions de dollars. La France a-t-elle fait quelque chose dernièrement à ce sujet ? L'Union européenne a-t-elle bougé en ce sens ?) "Sur cet appel spécifique, je n'ai pas d'information, je vais me renseigner. Vous savez que nous soutenons, à titre national mais aussi à titre européen, l'action de l'UNWRA." (La France estime-t-elle aujourd'hui que l'on peut faire la paix avec M. Sharon, que c'est un interlocuteur valable pour faire la paix ?) "La paix ne pourra se faire qu'avec le concours de tous et de toutes."
31 octobre 2003 9 - PROCHE-ORIENT ''Je voudrais vous signaler que le 28 octobre dernier s'est déroulé à Ramallah (Territoires palestiniens) une réunion du comité mixte de sélection des projets de recherche présentés dans le cadre du programme d'actions intégrées (PAI) franco-palestinien. A l'instar de tous les autres PAI financés par le ministère des Affaires étrangères, cet instrument de coopération scientifique, mis en place en 2001, est un programme bilatéral destiné à soutenir des projets de recherche menés conjointement par des équipes françaises et palestiniennes. La réunion du comité mixte a permis de faire un bilan d'étape, une évaluation des projets retenus en 2002 et de sélectionner 6 projets au titre de l'année 2003 notamment  dans les domaines de la médecine , de la physique et de la géophysique ainsi que la création d'une école doctorale en sciences de l'ingénieur. En marge de cette réunion, ont été abordés avec les responsables palestiniens de l'éducation et de l'enseignement supérieur et les présidents des universités d'Al Quds et de Bir Zeit différents sujets de coopération universitaire et de recherche qui devraient être abordés lors de la prochaine commission mixte franco-palestinienne.'' (A quelle date la Commission est-elle fixée ?) ''Il n'y a pas de date fixée à ce stade, elle aura lieu dès que les conditions le permettront.'' (La Russie continue de faire circuler son projet de résolution concernant la feuille de route. Y a-t-il du nouveau concernant votre position ?) ''Non, il n'y a pas de nouveauté, c'est effectivement un projet que la Fédération de Russie a présenté devant le Conseil de sécurité et qui vise, comme vous le dites, à endosser la feuille de route. Ce projet fait l'objet de consultations, et je comprends que l'une des idées qui circulent serait qu'il puisse être mis aux voix au Conseil la semaine prochaine. La position de la France n'a pas varié sur ce projet, nous sommes en mesure de le soutenir.'' (Vous le soutenez donc ?) ''Nous soutenons, nous appuyons ce projet de résolution.'' (Les Russes ont-ils proposé de l'amender, y a-t-il eu des modifications ?) ''Il y a toujours, bien évidemment, un travail rédactionnel qui doit se faire au Conseil de sécurité. Ce travail est en cours.'' (Comment expliquez-vous que les Etats-Unis soient opposés au projet russe ?) ''Ce que vous dîtes là est à vérifier et ce n'est pas à moi de vous indiquer la position américaine.'' (Les Etats-Unis viennent de couper, dans le budget consacré aux observateurs américains pour la mise en application de la feuille de route, ils ont également décidé de réduire leur personnel. Trouvez-vous en cela un indice marquant que les Etats-Unis sont peu à peu en train de se retirer dans leur implication dans la mise en oeuvre de cette feuille de route ?) ''Le ministre l'a redit hier, il n'y a pas d'alternative à la Feuille de route. Les pays qui se sont engagés sur ce document, l'ensemble de la communauté internationale en fait, se doivent de continuer à l'appuyer. Je n'ai pas de commentaires sur les éléments auxquels vous faites allusion.''
31 octobre 2003 2 - AMERICAN JEWISH COMMITTEE ''M. Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères, recevra le 31 octobre une délégation de l'American Jewish Committee. Cet entretien sera notamment l'occasion de rappeler la totale mobilisation des autorités françaises pour lutter contre toutes les formes d'antisémitisme. Cette délégation de l'American Jewish Committee sera reçue le même jour par M. Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales.''




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