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  PAGE INFO "Proche-Orient/Archives diplomatiques FR" + de liens dans DOSSIER/Catégorie/Proche-Orient  
 




Actualités diplomatiques

du ministère des Affaires étrangères françaises.

Extraits du point de presse du porte-parole du Quai d'Orsay Accès officiel

Avril 2003 :

 
Absences de date ? Motifs : pas d'observations ou pas d'archivages
Ndlr : le N° placé devant les infos correspond au classement du jour des questions-réponses du porte-parole.

4 avril 2003
11 - PROCHE-ORIENT/REUNION DU QUARTET Nous notons avec satisfaction que la réunion des envoyés du Quartet hier à Bruxelles a permis de réaffirmer la détermination des membres du Quartet à engager la mise en oeuvre de la feuille de route dès que le gouvernement palestinien aura reçu la confiance du Conseil législatif. Elle a également permis de réfléchir à la façon dont ce processus devra avancer dans les semaines qui viennent. Cette réunion a donc été utile et productive. Il faut continuer dans cette voie. Par ailleurs, nous avons noté avec préoccupation les opérations menées par Israël dans les Territoires palestiniens ces derniers jours, qui ont causé des victimes parmi les civils. Nous réaffirmons notre attachement à l'importance du respect des dispositions de la résolution 1435.
7 avril 2003
7 - PROCHE-ORIENT ''Nous regrettons vivement la récente décision du gouvernement israélien d'autoriser l'installation de plusieurs familles de colons à Ras Al Amoud à Jérusalem Est. La communauté internationale est unanime sur ce sujet : la colonisation des territoires occupés constitue l'un des principaux facteurs de blocage du processus de paix. Elle contrevient notamment aux accords intérimaires, au titre des mesures unilatérales dont chacune des parties doit s'abstenir. S'agissant du cas particulier de Jérusalem, les parties se sont en outre engagées, dans le cadre des accords intérimaires, à maintenir le statu quo en attendant les négociations sur le statut final. La reprise de la colonisation à Ras Al Amoud est un mauvais signal dans la perspective de la remise prochaine aux parties de la feuille de route du Quartet. Ce document prévoit des mesures précises en matière de colonisation que les parties devront respecter. En conséquence, nous appelons les autorités israéliennes à revenir sur leur décision.''
8 avril 2003
8 - PROCHE ORIENT (Hier, vous avez fait une déclaration ferme concernant Jérusalem-est où vous avez regretté l'action israélienne. Avez-vous un écho des autorités israéliennes et avez-vous fait passer un message à Israël par voie diplomatique concernant l'appréciation de la chose ?) '' Nous n'avons pas encore de réponse officielle des autorités israéliennes, nous nous concertons sur cette question et nous vous informerons des suites que notre démarche pourra impliquer. ''
9 avril 2003
4 - PROCHE-ORIENT ''La France condamne fermement le raid militaire perpétré hier par l'armée israélienne dans un quartier résidentiel densément peuplé de Gaza, qui a fait 7 morts et plusieurs dizaines de blessés, parmi eux de nombreuses victimes civiles. Nous ne cessons de le dire à propos du Proche-Orient: la violence ne peut être la solution. Il faut que les parties retrouvent la voie du dialogue et de la paix. La feuille de route du Quartet offre un chemin dans cette direction. Nous appelons une nouvelle fois à sa publication et à sa mise en oeuvre immédiatement.'' (Confirmez-vous la visite au Proche-Orient de Dominique de Villepin ? Quels sont les points particuliers évoqués dans chaque pays ?) ''Nous vous confirmons la visite au Proche-Orient du ministre ce week-end. Le programme est en cours de finalisation et vous sera présenté dès que possible.''
10 avril 2003
3 - PROCHE-ORIENT/ARABIE SAOUDITE ''Le ministre effectuera un déplacement du 11 au 13 avril en Egypte, en Syrie, au Liban et en Arabie Saoudite. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la concertation et de la coopération régulière que nous entretenons avec ces pays et intervient dans une période importante pour la région. Alors que la situation en Irak est évolutive et que nous sommes préoccupés par la situation humanitaire de la population, ce voyage a un quadruple objectif : - écouter ce que nos interlocuteurs ont à nous dire sur l'Iraq, l'avenir de ce pays et de la région en général. -exposer notre attachement aux principes de légalité internationale et de responsabilité collective, tout aussi pertinents hier que pour l'après guerre demain. - réaffirmer l'urgence qui s'attache à relancer l'initiative sur la question palestinienne avec la publication prochaine de la feuille de route. - entretenir en ce moment particulièrement important le dialogue politique auquel nous attachons un grand prix, qu'il s'agisse des questions internationales ou des sujets bilatéraux. Le ministre se rendra le vendredi 11 avril en Egypte où il sera reçu par le président de la République, M. Hosni Moubarak, et aura des entretiens avec son homologue, M. Ahmed Maher. Il prononcera samedi au Caire un discours sur le monde méditerranéen et le Moyen- Orient qui exposera notre vision de la région et de l'avenir des relations que nous entretenons avec elle. Il rejoindra ensuite la Syrie, où il sera reçu par le président de la République, M. Bachar Al Assad et s'entretiendra avec son homologue syrien, M. Farouk Al Charaa. Il se rendra samedi soir au Liban où il sera reçu par le président de la République, M. Emile Lahoud, le président du Parlement, M. Nabih Berri et celui du conseil des ministres, M. Rafic Hariri. Il s'entretiendra également avec son homologue libanais, M. Mahmoud Hammoud. Le Ministre achèvera son voyage en Arabie Saoudite, où il devrait être reçu par le Roi Fahd et le Prince héritier Abdallah ainsi que par son homologue, le Prince Saoud Al Faysal.! '' (Les mises en garde adressées à Damas par le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld vous paraissent-elles justifiées ? Préfigurent-elles, selon vous, un élargissement du conflit souhaité par une large fraction de l'opinion américaine ?) ''Je n'ai pas de commentaire particulier. Comme l'a indiqué le ministre, notre objectif reste bien celui de la paix et de la stabilité dans toute la région.''
11 avril 2003
=== 5- PROCHE-ORIENT/MOYEN-ORIENT === (Pourquoi M. de Villepin n'emmène-t-il pas de journalistes arabes en tournée au Proche-Orient ?) Ce sujet n'est pas discuté au point de presse. Ce sont des invitations que le Département adresse à certains journalistes ou à certains organes de presse, chaque fois, en fonction des caractéristiques propres du voyage. (Du moment que des journalistes qui vont accompagner le ministre, dans ces pays là, les journaux arabes vont être desservis ?) (Est-ce que le ministre amène des journalistes américains aux Etats-Unis, est-ce que le Président libanais amène des journalistes français quand il vient en France, ?) En toute amitié, je voudrais juste dire ceci : d'une part, au niveau de la DCI, nous avons nous aussi notre déontologie de travail. Parmi celles-là, le souci de garantir l'égal accès de tous à l'information. Vous noterez aussi que le cas des journalistes étrangers accrédités en France auquel vous vous référez est un cas particulier. (Quelques éléments sur la tournée du ministre dans la région, qu'est-ce qu'il va faire exactement ?)  Le programme vous a été présenté hier, l'essentiel c'est le discours sur le monde méditerranéen et le Moyen-Orient où il exposera notre vision d'une région et l'avenir des relations que nous entretenons avec elle et puis les contacts avec la Syrie, le Liban, l'Arabie Saoudite et l'Egypte. Il me semble que tout le monde voit bien la situation dans cette région particulièrement difficile avec ce qui se passe en Irak et avec ce qui se passe au Proche-Orient et la nécessité d'agir pour recréer les conditions d'un Moyen-Orient et d'un Proche-Orient en paix. Le ministre vas présenter notre vision de cette région, de nos relations avec elle et je vous invite à lire ce discours avec intérêt. Nous le diffuserons dès que possible.
15 avril 2003
6 - PROCHE-ORIENT/MOYEN-ORIENT (Avez-vous des commentaires sur la déclaration du président Bush et ses conseillers, sur le ministre de la Défense et M. Powell et votre homologue à la Maison Blanche au sujet de la Syrie ?) ''Le ministre s'est exprimé hier à Luxembourg. Sa déclaration  répond exactement à cette question : ''Dans le contexte actuel de la région, c'est vrai pour tous les Etats de cette région, c'est vrai pour chacun d'entre eux, la retenue et la modération, le rôle constructif à l'appui de la recherche sont une nécessité. Et dans le dialogue que nous entretenons, dans le dialogue que j'ai eu avec les autorités syriennes, il est évident qu'il faut trouver les moyens, d'avancer, de rechercher des solutions aux problèmes : dans le cas de la Syrie, d'avancer dans le processus qui a été engagé, d'ouverture, de réforme. Il faut consolider ce processus. Il faut donner confiance, il faut avoir confiance dans la capacité de la Communauté internationale et de l'Europe, d'appuyer les efforts de ces pays, pour s'ouvrir, pour trouver leur place dans le concert régional et dans le concert international. Le dialogue est aujourd'hui l'une des grandes clefs. Ne sous-estimons pas le fait que cette! région éprouve aujourd'hui, à travers ses gouvernements, à travers les peuples arabes un sentiment très profond d'inquiétude et de frustration, parfois même d'humiliation. Dans ces cas-là, il faut se parler, il faut travailler, il faut avancer. Car si nous ne regardons pas l'avenir et bien nous risquons de reculer, et d'accroître les tensions. C'est quelque chose qui a été très profondément ressenti dans la région. Le fait que l'idée de paix était poursuivie jusqu'au bout, était défendue jusqu'au bout, a contribué à donner le sentiment très fort dans cette région qu'il n'y avait pas de risque possible de choc, de confrontation entre les cultures, les religions, les civilisations. Les prises de position qui ont été celles d'un certain nombre d'Etats, ont été ressenties comme la marque de cette volonté de travailler ensemble. Les prises de position de Sa Sainteté le Pape, par exemple, tout cela contribue à éviter cette confrontation. Nous devons être comptables de cet objectif d'un dialogue permanent entre les Etats, entre les cultures, entre les sociétés. Il y a là un enjeu essentiel pour le monde, c'est défendu depuis longtemps par le président de la République, Jacques Chirac, c'est au cœur de la diplomatie frança! ise. '' (Quand le ministre dit qu'il faut trouver une solution avec les autorités syriennes à travers le dialogue, n'est-ce pas une confirmation des accusations américaines, c'est-à-dire que la France dit exactement pareil mais d'une autre façon ?) '' Nous devons avoir la volonté de travailler ensemble. Il faut donner confiance, il faut avoir confiance dans la capacité de la Communauté internationale, d'appuyer les efforts de ces pays pour s'ouvrir. '' (Ce n'est pas clair, pour s'ouvrir dans un domaine précis ? Lequel ?) '' Pour s'ouvrir, en général. '' (Dans le terme de dialogue, est-ce que la France est favorable à une médiation actuellement avec la Syrie, avec les Etats-Unis, pour éviter justement une crise ?) '' Ce point ne fait pas partie pour l'instant de notre position. Je n'ai pas entendu parler de cela. '' (Concernant  l'accroissement des tensions, est-ce que le ministre a fait passer un message dans cette direction aux dirigeants syriens ? Et quelle est la teneur de ce message ?) ''Nous avons discuté avec les dirigeants syriens lors de la visite à Damas. Le ministre a indiqué qu'effectivement il avait renouvelé le message français que nous adressons à tous les pays de la région, tous les pays voisins de l'Irak, la Syrie en fait partie, c'est un message simple, je tiens encore à le rappeler, retenue, modération et rôle constructif, ce qu'il faut c'est que nous soyons tous engagés dans une démarche constructive. '' (Que veut dire '' modérer, modération et rôle constructif '' Quel est le sens ?) ''Je ne suis pas persuadé avec '' rôle constructif '' que le ministre ait entendu viser précisément tel aspect ou tel autre. Nous évoquons une attitude générale. Elle doit se marquer dans une toute une série de domaines qui peuvent aller du politique, l'international, la sécurité, la lutte anti-terrorisme, la prolifération, aux relations commerciales ou culturelles... Et encore une fois il ne s'agit pas d'exercer une pression sur un Etat particulier, nous n'avons pas désigné un Etat spécifique de la région plutôt qu'un autre. Si vous relisez ce que nous avons dit, nous n'avons jamais dit '' c'est tel Etat qui doit faire ces efforts-là ''. Non, c'est l'ensemble des voisins de l'Irak,  l'ensemble des pays de la région - si on raisonne non seulement sur le problème de l'Irak mais aussi sur le problème du Proche-Orient qui est important - qui doivent travailler ensemble, par le dialogue, pour retrouver un rôle constructif. '' (Est-ce que cela comprend les Etats-Unis ?) '' Nous avons parlé des pays de la région, pour l'instant mais votre remarque est une bonne remarque puisque pour le moment les Etats-Unis sont effectivement présents dans la région. '' (Pour revenir au communiqué de M. de Villepin. Tout le monde est d'accord qu'il y a des problèmes. Cela veut dire que vous avez une communauté de vues avec les Etats-Unis sur les objectifs à poursuivre dans la région mais vous avez une divergence sur les moyens. Le cas s'est posé avec l'Irak. Est-ce que le résultat va être le même pour d'autres pays, que ce soit la Syrie ou d'autres ?) ''C'est une vraie question. Pour l'instant, elle ne se pose pas de manière immédiate. Comme le ministre l'a indiqué, ce que nous souhaitons c'est précisément pouvoir dialoguer et avancer, tous ensemble sur les objectifs, comme sur les moyens. '' (Selon vos critères, est-ce que la Syrie est un Etat terroriste ?) ''Je n'ai pas l'intention de répondre à qui que ce soit mais j'observe que le ministre hier s'est exprimé à propos de la Syrie et je vous relis ce qu'il a dit : '' dans le dialogue que nous entretenons, dans le dialogue que j'ai eu avec les autorités syriennes, il est évident qu'il faut trouver les moyens, c'est le sens du dialogue de la France avec la Syrie comme avec l'ensemble des pays de la région, il faut trouver les moyens d'avancer, de rechercher des solutions aux problèmes, d'avancer dans le cadre du processus qui en Syrie a été engagé d'ouverture et de réforme etc. '' (Est-ce que la Syrie abrite des organisations terroristes ? Est-ce que vous êtes d'accord pour demander à la Syrie de fermer leurs bureaux ?) ''Nous connaissons tous un certain nombre de choses concernant l'histoire de cette région et vous connaissez l'engagement de la France dans la lutte anti-terroriste. Cela dit, s'agissant de la Syrie aujourd'hui, je vous renvoie, une fois de plus, aux propos du ministre, qui sont d'actualité aujourd'hui. '' (Ariel Sharon vient de déclarer que le président Assad est un homme très dangereux et concernant les pays européens, il y en a certains qui n'ont jamais ''avalé'' l'existence de l'Etat d'Israël et qui sont anti-sémites. Est-ce que vous vous sentez visé ? Avez-vous des relations avec Israël actuellement ?) (Les Britanniques ont fourni une position concernant la Syrie qui est quand même plus nuancée que celle des Américains. Ils pensent que la Syrie devra répondre à un certain nombre d'interrogations. Est-ce que vous êtes sur la même longueur d'ondes que la Grande-Bretagne ?) '' Encore une fois, je ne réponds pas à qui que ce soit. Nous appuyons les efforts de ces pays pour s'ouvrir, pour trouver leur place dans le concert régional, dans le concert international. Le dialogue est aujourd'hui une des grandes clefs. Il faut dialoguer. '' (Dialoguer c'est très bien, mais il y a aussi un travail à faire au niveau des Etats-Unis. Parce que ce n'est pas la Syrie qui est en train de dire ''je veux ceci, je veux cela''. Ce sont les Américains. Il faut une ouverture. Mais est-ce que l'autre partie est prête à cette ouverture ?) ''La situation actuelle dans la région nécessite de faire preuve, avant tout je crois, de sens des responsabilités. C'est ce que le ministre a dit aux dirigeants qu'il a rencontrés ce week-end, pas seulement en Syrie d'ailleurs, au Moyen-Orient lors de son déplacement : il l'a dit aussi aux dirigeants syriens. Je crois que ces derniers en sont tout à fait conscients d'ailleurs. '' (Est-ce que la France est toujours inquiète de ces développements ?) ''La position de la France demeure inchangée. Nous sommes mobilisés pour le dialogue. Nous savons que cette région éprouve aujourd'hui, à travers ses gouvernements et à travers les peuples, un sentiment très profond d'inquiétude, d'humiliation, de frustration. Nous devons travailler dans ce domaine-là. '' (Est-ce que  la signature de la ratification par la Syrie et du reste des autres pays arabes de l'accord de Paris sur l'interdiction des armes chimiques, sera considérée comme un signe d'ouverture ?) ''La France a toujours manifesté le vœu que la convention d'interdiction des armes chimiques soit un texte véritablement universel et cette position demeure constante. '' (Est-ce que la France sera toujours guidée par les principes et le pragmatisme ?) ''Oui, principes et pragmatisme, c'est notre demande. Nous avons des principes et dans le cadre de ces principes, nous agissons avec pragmatisme. Parce que nous voulons travailler de manière efficace. C'est effectivement notre objectif. Travailler ensemble. Le meilleur moyen pour être efficaces, c'est de travailler ensemble. '' (Est-ce que les armes chimiques et les autres armes de destruction massive sont un problème mondial et général où est-ce un problème sélectif selon les régions et les Etats ?) '' C'est un problème mondial. Nous avons dit que la prolifération est un problème mondial. '' (Comment pensez-vous le régler ?) '' Ceci peut se poser de manière plus ou moins aiguë selon les régions, selon les pays, selon les moments. Comment le régler ? Par une action multilatérale fondée sur nos principes qui sont ceux du respect et de la mise en œuvre des traités de non prolifération et de désarmement. '' (Etes-vous contre une action unilatérale ?) '' Nous ne nous définissons pas contre. Nous nous définissons pour telle ou telle approche. '' (Vous avez parlé de pragmatisme. Est-ce que la France travaille sur des propositions très concrètes pour mettre ensemble ''vital'' et ''central'' en ce qui concerne le rôle de l'ONU dans la reconstruction de l'Irak ?) ''Je ne crois pas qu'il y ait lieu de gloser trop sur la différence entre ces deux termes. Je crois que c'était le ministre britannique des Affaires étrangères qui a dit la semaine dernière qu'il n'y avait guère de différence entre les deux. Je n'ai pas connaissance de propositions. Par contre, bien sûr, il y a des réflexions mais pas de proposition. '' (Le MEDEF aujourd'hui a dit que les entrepreneurs français ont souffert à cause des divergences avec l'Amérique sur la question irakienne. Ils ont parlé de la perte de ventes, des problèmes avec les contacts avec les Américains. Quelle est la position du gouvernement français quant à ces effets économiques ?) '' Je ne commente et ne réponds à personne et donc je ne commente pas les prises de position d'organisations professionnelles françaises. '' (Est-ce que les diplomates irakiens qui sont en poste à Paris sont toujours nos interlocuteurs ? Est-ce qu'ils sont toujours présents ?) '' Ils sont toujours présents. '' (Est-ce qu'ils ont fait des demandes d'asile politique ? Est-ce qu'il y a eu des démarches entreprises pour rester en France ? Ou ont-ils manifesté leur intention de quitter le territoire ?) '' Posez-leur la question. '' (Vous devriez être au courant, quand même, en principe ?) '' Je ne fais pas de commentaire particulier. '' (On a l'impression  que la France s'éclipse de la scène internationale pour ne pas gêner les Américains parce que vous n'avez plus de moyens directs de dialoguer avec eux. Pouvez-vous nous éclairer sur ce qui se passe actuellement ?) '' Sur ce point, je peux vous démentir. Hier soir encore, le ministre et M. Colin Powell ont eu une longue conversation au téléphone. '' (Avez-vous quelques éléments sur cet entretien ?) '' Ils ont évoqué la question de l'Irak, bien sûr, et celle du Proche-Orient. Le ministre a indiqué à Colin Powell quels étaient les enseignements qu'il tirait de son déplacement dans la région. Comme le ministre l'a dit hier à Luxembourg, il y a d'abord le fait que cette région éprouve un sentiment très profond d'inquiétude, de frustration. Et puis il y a la conjonction préoccupante entre la crise du Proche-Orient toujours non réglée et l'Irak, ce qui était un peu au cœur de son argumentation dans son discours du Caire. Ils ont également parlé de l'approche française et de l'approche américaine pour les prochaines semaines. '' (Etait-ce cordial ?) '' Je qualifierais l'état d'esprit de la conversation de pragmatique. '' (M. Powell a-t-il donné des détails quant à des mesures de rétorsion à l'encontre la Syrie ?) '' Je peux seulement vous dire que le sujet a été abordé. '' (Qui a pris l'initiative d'appeler l'autre ?) '' Je crois qu'il était prévu que M. De Villepin appelle parce qu'il revenait du Proche-Orient.'' (Quelle est la position de la France au sujet des sanctions et des mesures de rétorsion économiques et politiques ?) '' Quand nous disons que l'heure est au dialogue, cela veut bien dire ce que cela veut dire. '' (Depuis quand MM. De Villepin et Powell ne s'étaient-ils pas parlé ?) '' Depuis la semaine dernière. '' (Ont-ils parlé du rôle des Nations-unies ?) '' Le point a également été évoqué. '' (Et le sujet de la dette irakienne ?) '' Je n'ai peut-être pas un compte rendu absolument complet, mais pas à ma connaissance. '' (La France est-elle toujours pour le déploiement de l'armée libanaise jusqu'à la ligne bleue au Liban ?) ''Il n'y a rien de nouveau dans la position de la France aujourd'hui. Elle n'a pas changé. '' (Il y a eu aujourd'hui un attentat en Irak contre des militaires américains. Trois soldats américains ont été tués et trois autres blessés. Considérez-vous cela comme un acte terroriste ou de résistance ?) '' Je n'ai pas d'éléments d'information particuliers. Je rappelle que nous ne commentons pas les opérations militaires. ''
22 avril 2003
9 - PROCHE ORIENT (Quel délai pouvez-vous nous donner concernant la visite du ministre au Proche-Orient ?) '' C'est prématuré, nous vous informerons dès que possible, lorsque nous présenterons cette visite. Ceci se fera dans un délai proche. '' (Enjoignez-vous les Palestiniens à accélérer la concertation de manière à former leur prochain gouvernement ?) '' Les Palestiniens se sont donné le temps de la consultation et des discussions qui sont légitimes et nécessaires à la formation d'un gouvernement dans un système démocratique. Le temps de conclure ces consultations est arrivé. Je rappelle que le Quartet attend pour transmettre aux parties sa feuille de route que le gouvernement palestinien soit constitué. Je ne doute pas que les dirigeants palestiniens soient pleinement conscients de leurs responsabilités dans ce contexte. ''
24 avril 2003
5 - ISRAEL/ATTENTAT ''La France condamne avec force l'attentat commis ce matin dans la ville de Kfar Saba en Israël et revendiqué par les Brigades des Martyrs d'Al Aqsa. La France adresse au gouvernement israélien et, à travers lui, aux proches de la victime, ses condoléances attristées. Au moment où se constitue le nouveau gouvernement palestinien, tous nos efforts doivent tendre à la mise en oeuvre de la feuille de route du Quartet. Cette feuille de route est sans ambiguïté sur l'impératif d'un arrêt du terrorisme.''
25 avril 2003
16 - PROCHE-ORIENT (Quand M. de Villepin devra-t-il voir le nouveau premier ministre de l'Autorité palestinienne ?) '' Je l'ignore, il y a un projet de déplacement, mais pour l'instant, je ne suis pas en mesure de vous confirmer des programmes ou des dates. Il peut y avoir d'autres occasions de contacts avec les uns ou les autres dans la période actuelle mais je n'en suis pas informé. ''
29 avril 2003
10 - PROCHE-ORIENT (Il faut s'attendre à la publication prochaine de la feuille de route. La France n'a-t-elle pas d'objection à ce que le pays chargé de la surveillance de l'application d'étapes de la feuille de route soit les Etats-Unis ?) '' La feuille de route est l'ouvrage collectif du Quartett, et sa publication est de la responsabilité collective du Quartett.'' (Pourquoi est-ce le président Bush doit la publier ?) '' Je comprends que cela a été convenu dans le cadre des travaux du Quartett. Il y a eu des discussions au sein du Quartett pour savoir sous quelle forme et par qui cela serait rendu public. Je comprends qu'il n'y a pas que les Etats-Unis qui la rendent publique  Les modalités exactes de publication de la feuille de route ont été étudiées sur le plan diplomatique pour permettre à cette feuille de route d'avoir une autorité et une efficacité maximales. '' (La partie européenne va seulement présenter la feuille de route ?) '' Je n'ai pas dit cela. '' (Est-ce qu'il y a des mécanismes contraignants prévus par cette feuille de route, si l'une ou l'autre des parties n'applique pas cette feuille de route ?) ''C'est un document de nature politique. Ce qu'elle contient dérive de sa nature. '' (2005, est-ce une indication politique ?) '' Non, ce n'est pas une indication, c'est un élément agréé. '' (Cette feuille de route va-t-elle remplacer les accords d'Oslo ?) ''Non, on reste toujours dans le cadre des efforts de la Communauté internationale. Aujourd'hui, nous sommes dans une impasse et la manière de sortir de l'impasse, de revenir aux principes fondamentaux, c'est la démarche de la feuille de route. Oslo c'était un plan de règlement global. La feuille de route est un moyen de débloquer les choses. '' (Est-ce que 2005 est une date butoir ?) '' C'est une date agréée. Pour l'instant, la feuille de route est agréée par les membres du Quartett.''
 
M. Eliezer Zandberg, Ministre israélien des Sciences et des Technologies, s'est rendu en visite officielle en France les 29 et 30 avril. Il a rencontré son homologue français Mme Claudie Haigneré. A cette occasion, a été signé un accord d'échange et de coopération scientifiques et technologiques entre la France et Israël.

Pendant cette rencontre les deux Ministres ont également évoqué le Prix franco-israélien pour la Recherche. Les Vice- Présidents de plusieurs universités israéliennes ont également rencontré Mme Elisabeth Giacobino, Directeur de la Recherche et M. Alain Coste, Directeur-Général des technologies au Ministère français de la Recherche. D'autres rencontres ont eu lieu avec de hauts fonctionnaires des Ministère des Affaires étrangères, de l'Education, de la Recherche et de la Technologie, des Présidents d'universités prestigieuses et d'Instituts de recherche français.


Visite à Paris de M. Ehud Olmert, Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Emploi israélien


M. Ehud Olmert sera à Paris pour participer et représenter M. Ariel Sharon, Premier Ministre israélien, lors de la commission de l'OCDE à laquelle participent des Ministres du Commerce des pays industriels. Lors de cette visite M. Olmert rencontrera ses homologues et le Secrétaire général de l'OCDE afin de présenter la position israélienne concernant différents sujets actuels de l'Organisation Mondiale du Commerce.

Depuis 1995 Israël est observateur dans les différentes commissions de l'OCDE. Ces deux dernières années son champ d'activités s'est considérablement élargi. Les représentants israéliens participent à un grand nombre de commissions et d'équipes de travail.

Source ambassade d'Israel.




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