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Actualités diplomatiques

du ministère des Affaires étrangères françaises.

Extraits du point de presse du porte-parole du Quai d'Orsay Accès officiel

Septembre 2003

 
Absences de date ? Motifs : pas d'observations ou pas d'archivages
Ndlr : le N° placé devant les infos correspond au classement du jour des questions-réponses du porte-parole.


3 Septembre 2003 6 - PROCHE-ORIENT (Yasser Arafat déclare que la Feuille de Route est morte, et il met en cause les Israéliens. Marwan Muasher dit que la Feuille de Route n'est pas morte et il met en cause Israéliens, Palestiniens et Américains. Qui a raison, d'après la France?) Le Président de la République et le Ministre ont réaffirmé ces derniers jours que tout devait être entrepris pour assurer la mise en oeuvre de la feuille de route. Nous sommes conscients des difficultés rencontrées dans sa mise en oeuvre, mais ces difficultés doivent inciter les Parties à redoubler d'efforts pour que la chance de la paix ne soit pas perdue. (Selon Paris, l'expulsion de M. Arafat par le gouvernement israélien est-elle légale ou non?) Vous connaissez notre position au sujet du Président Arafat, président élu de l'Autorité palestinienne. Au demeurant, votre question est hypothétique.
5 Septembre 7 - PROCHE ORIENT (Les archevêques et les patriarches de Jérusalem ont envoyé une lettre de protestation au sujet du mur à Bethléem. Auriez-vous une réaction sachant que la France est en principe gardienne des lieux saints. En principe seulement car ce sont les forces de l'occupation qui sont maîtres de la situation.) ''Sur cette question du mur, vous connaissez notre position telle qu'elle a été exprimée à plusieurs reprises, notamment dans le cadre de l'Union européenne lors du Conseil européen de Thessalonique. Je rappelle que les Quinze avaient appelé Israël à cesser la construction de ce mur. Cette position demeure inchangée bien entendu et je n'ai pas de commentaire spécifique concernant ce mur à Béthléem, c'est la problématique globale du mur.'' (C'est à Bethléem, l'endroit où le Christ est mort, cela revêt donc une signification importante et différente en soi. Faire un mur de séparation aurait peut-être mérité un ton un peu plus véhément.) ''Mais notre position est très ferme sur cette question, nous l'avons rappelée plusieurs fois. Nous la considérons comme incompatible avec la création d'un Etat palestinien viable et nous considérons que ce mur contredit la feuille de route. C'est donc une position ferme.'' (Avez-vous engagé des contacts avec le Vatican pour tenter de stopper la construction de ce mur ?) ''Je n'ai pas connaissance de démarches spécifiques même si nous nous parlons fréquemment avec le Vatican et que nos contacts sont permanents.'' (La France a-t-elle la responsabilité de la protection des lieux saints en général ou certains lieux saints et catholiques de surcroît ?) ''La France est gardienne de certains lieux saints à Jérusalem, en tant que fille aînée de l'Eglise.'' (Quel est le statut de l'ambassadeur français en Israël après le scandale de presse, va-t-il prendre son poste ?) ''Je vous laisse la responsabilité de vos propos et du mot scandale. M. Araut prendra ses fonctions à Tel Aviv selon le calendrier prévu. Comme vous le savez, nous avons démenti, dimanche dernier, de la façon la plus formelle, les propos qui lui ont été attribués par la presse, je n'ai rien à ajouter.''
Ndlr. Selon un article du journaliste Boaz Bismuth publié dimanche 31 août 2003 par le journal israélien Yediot Aharonot, M. Araut – qui fut déjà en poste dans l’Etat hébreu il y a vingt ans - aurait, au cours d’une conversation privée avec "deux autres vieux ambassadeurs de France", mais devant témoins, déclaré que "Sharon" était un "voyou" et qu’Israël était un pays "paranoïaque".
3 Septembre 6 - PROCHE-ORIENT (Yasser Arafat déclare que la Feuille de Route est morte, et il met en cause les Israéliens. Marwan Muasher dit que la Feuille de Route n'est pas morte et il met en cause Israéliens, Palestiniens et Américains. Qui a raison, d'après la France?) Le Président de la République et le Ministre ont réaffirmé ces derniers jours que tout devait être entrepris pour assurer la mise en oeuvre de la feuille de route. Nous sommes conscients des difficultés rencontrées dans sa mise en oeuvre, mais ces difficultés doivent inciter les Parties à redoubler d'efforts pour que la chance de la paix ne soit pas perdue. (Selon Paris, l'expulsion de M. Arafat par le gouvernement israélien est-elle légale ou non?) Vous connaissez notre position au sujet du Président Arafat, président élu de l'Autorité palestinienne. Au demeurant, votre question est hypothétique.
8 Septembre 6 - PROCHE-ORIENT (Avez vous une réaction a la nomination de Abu Alaa comme premier ministre palestinien?) ''Nous avons pris note de la décision du Président de l'Autorité palestinienne de proposer le poste à M. Ahmed Qureï, Président du Conseil législatif Palestinien. La France, au sein de l'Union européenne lui apportera tout son appui pour la mise en oeuvre de la Feuille de route. Par ailleurs, le ministre s'est entretenu par téléphone ce matin avec son homologue, M. Nabil Chaath. Ils ont fait le point de la situation et le ministre a réitéré le soutien de la France au gouvernement palestinien.''
12 Septembre 7 - PROCHE ORIENT '' Je voudrais appeler votre attention sur le communiqué que nous avons diffusé hier soir, une déclaration du ministre lui-même sur les annonces faites en Israël. Vous en trouverez copie sur notre site et je précise qu'elle existe également en Anglais. '' (Y a-t-il un message précis à faire passer ? y a-t-il des propositions concrètes concernant la situation au Proche-orient ?) '' Il y a beaucoup de discussions qui se déroulent en ce moment et je vous renvoie en particulier sur ce que je vous ai dit à propos de la réunion du P-5 qui se tiendra demain à Genève. Disons qu'il y a un certain nombre de problèmes qui sont évidemment d'une actualité forte, que vous avez eu beaucoup d'occasions de lire et d'entendre le ministre.''  (Quand aura-t-on une autre tribune du ministre concernant le Proche-orient. Les deux parties vont continuer de s'entretuer, les peuples palestiniens et israéliens sont en danger, ne faut-il pas imposer une solution par la communauté internationale ? Le moment est-il venu de faire appliquer la feuille de route et d'utiliser le quartet par les deux parties ?) '' J'appelle votre attention à nouveau sur la déclaration du ministre d'hier soir. '' (Oui, mais il n'a pas évoqué une éventuelle imposition. Les parties ne peuvent plus parvenir à quoi que ce soit sauf à l'effusion du sang. Faut-il prendre son courage à deux mains avec vos partenaires et dire clairement, en mettant les points sur les I pour les deux parties. Les membres permanents du Conseil de sécurité mènent une politique à la Ponce Pilate.) '' Je vous laisse la responsabilité de la formule ''Ponce Pilate''. Il y a plusieurs choses. Tout d'abord, avec beaucoup d'autres, nous demandons une réunion urgente du quartet. De plus, je souhaite attirer votre attention sur ce qu'a dit, encore ce matin, Dominique de Villepin sur les micros de France Inter. '' (Encore ! il veut être journaliste) ''Non, il fait son métier de ministre et il el fait avec conviction et acharnement. Je vous en lis le transcript. ''Nous n'avons cessé de dire que ce qui était sur la table, dans le processus de paix était trop peu et pas assez fort. Il est évident qu'il faut prendre aujourd'hui le risque de la paix, devant le risque d'engrenage. Nous avons préconisé depuis longtemps et nous pensons encore que ce serait d'actualité aujourd'hui, une conférence internationale rassemblant l'ensemble des Etats concernés. Les pays arabes qui ont marqué leur volonté de reconnaître Israël lors du sommet de Beyrouth et l'ensemble de la communauté internationale : La Russie, les Etats-Unis, l'Europe et les Nations unies. Ce serait donc une conférence qui marquera avec énergie le chemin.'' Il a ajouté : ''Je crois qu'il ne faut plus que la main tremble au Proche-orient, trop d'hésitations, trop d'atermoiements, une trêve qui est signée un matin et qui est remise en cause le lendemain, tout ceci conduit chacun à reporter la faute sur l'autre.'' Je crois que cela répond à votre question. '' (Concernant la demande française d'un envoi rapide d'une force d'interposition, allez-vous faire des propositions concrètes en ce sens ? On en parle depuis longtemps, on dit que c'est souhaitable mais Israël rejette catégoriquement toute force internationale qui ne serait pas dirigée par les Etats-Unis. Cette force aura-t-elle besoin d'une autorisation du Conseil de sécurité ? Sans l'accord d'Israël, peut-on envisager la création d'une force terrestre au Moyen-orient ?) ''Une force d'interposition, le mot-même, l'expression-même contient la réponse à votre question. Vous ne pouvez pas vous interposer entre des partenaires qui n'acceptent pas un minimum, qui ne sont pas prêts à jouer le jeu, à laisser une place à une nouvelle force. En même temps, ce qu'il faut voir, c'est qu'une force internationale d'interposition, comme l'a dit là encore le ministre ce matin, ''marquerait clairement l'engagement de la communauté internationale. C'est un point qu'il faut particulièrement souligner, pour faire respecter sur le terrain les décisions qui ont été prises et pour permettre d'avancer.'' (Avez-vous un plan, des projets ?) ''Nous avons un concept, c'est l'une des choses dont il faut discuter maintenant.'' (Je voudrais souligner que la déclaration du ministre sur L C I est magnifique, il parle même mieux que les ministres des Affaires étrangères des pays arabes Point d'exclamation Je suis très content. Pourtant, vous venez de dire que la France va convoquer peut-être une réunion du Quartet. Cette réunion aura-t-elle lieu à la même date que celle proposée par M. Berlusconi à New York ? Vue la situation, dans le cas où Israël appliquerait sa menace d'expulsion de M. Arafat, que feriez-vous et la France serait-elle prête à l'accueillir avec ses compagnons ?) ''Comme vous le dites, la question est hypothétique.'' (D'un point de vue juridique, aux yeux de la communauté internationale, les territoires palestiniens sont-ils des territoires qui ont une autonomie, une certaine liberté ? dans ce cas, un pays étranger peut-il expulser le président d'une autorité indépendante et libre en quelque sorte ? Dans l'état actuel des choses, le Moyen-Orient est-il capable de supporter une nouvelle déstabilisation telle que l'expulsion d'Arafat ? La communauté internationale songe-t-elle à une action pour calmer le jeu et faire pression sur Israël ? Peut-on attendre quelque chose de concret ? Et vous n'avez pas répondu à ma question concernant le Quartet ?) ''Ce n'est pas à nous de convoquer le Quartet, c'est ce que nous proposons et nous espérons que cela se traduira dans les faits.'' (Mais M. Berlusconi n'a rien dit sur cette question lorsqu'il a rencontré le président égyptien ?) ''Ce n'est pas à moi de parler pour lui mais je crois me souvenir que l'Italie l'avait proposé dans d'autres circonstances. C'est de toute façon une proposition italienne au titre de la présidence de l'Union européenne puisque c'est l'Europe qui siège au sein du Quartet.'' (Mais, y a-t-il quelque chose de concret aujourd'hui ?) ''Face à cette spirale de violence que nous avons constaté, notamment ces dernières semaines, il y a une grande inquiétude et c'est pour cela que nous souhaitons que toutes ces questions puissent être discutées et que l'on trouve ensemble les moyens d'avancer. La force d'interposition est une idée, il y en a d'autres, il faut réfléchir ensemble et trouver des solutions ensemble.'' (Ne pensez-vous pas que l'exemple du Kosovo pourrait être transposable sur le problème au Proche-orient ? La communauté internationale a travaillé pour l'autonomie au Kosovo. Les Palestiniens bénéficient d'un territoire autonome d'après la législation et le droit international, c'est également un territoire en partie occupé, ne faut-il pas penser à une solution similaire à celle du Kosovo ?) ''Il y a plusieurs différences et aucune situation n'est exactement transposable. Je vous rappelle quand même que la feuille de route fixe l'objectif.'' (Mais, la feuille de route, le ministre lui-même vient de dire qu'elle est dépassée ?) ''Il faut essayer d'avancer parce qu'il n'y a pas d'alternative pour le moment. Et l'objectif est bien l'indépendance de la Palestine. '' (Oui, mais lorsqu'il n'y aura plus de Palestiniens !) (Durant ces derniers mois, on a eu l'impression que l'Union européenne démissionnait en laissant le président américain s'approprier l'application de la feuille de route. Après l'épisode de ces derniers jours, allez-vous hausser le ton pour ramener l'Union européenne à une position plus ferme ?) ''Je voudrais d'abord appeler votre attention sur une déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne sur la situation au Moyen-Orient, une déclaration faite hier et dans laquelle il y a beaucoup d'éléments qui marquent, je crois, très clairement la politique de l'Union européenne. Il est clair que c'est un dossier sur lequel l'ensemble de la communauté internationale doit avancer et doit avancer ensemble. Il y aura un certain nombre d'occasions et c'est pourquoi, j'y insiste, une réunion du Quartet serait particulièrement nécessaire pour voir ensemble ce que l'on peut faire dans cette situation extrêmement complexe et délicate.''
16 septembre 3 - PROCHE-ORIENT (Avez-vous convoqué l'ambassadeur d'Israël pour lui signifier que la menace d'assassinat contre Arafat est illégale et contre-productive ?) Nous n'avons pas pris cette mesure de convocation de l'ambassadeur. Vous avez vu la déclaration du ministre le 11 septembre dernier et vous aurez certainement entendu les propos tenus par le ministre encore hier soir sur les antennes de France-Info. Je pense donc que la position française est très claire sur ce point. (Vous ne prenez donc pas l'exemple de vos partenaires anglais ?) Pourquoi prendrions-nous l'exemple de tel ou tel ? Nous avons un message clair, un message fort qui a été répété à plusieurs reprises, je crois que notre position est parfaitement connue. Si vous le souhaitez, je peux vous lire ce qu'a dit le ministre sur France Info pour le cas où vous ne l'auriez pas entendu : Début de citation : ''Il ne faut pas penser qu'il suffira d'écarter tel ou tel pour pouvoir tout régler. Aujourd'hui, cristalliser tout autour de la personnalité d'Arafat n'est pas la réponse, nous voyons bien qu'il est l'autorité palestinienne légitime et élue. Nous avons besoin de Palestiniens rassemblés, ne jouons pas la division, ce n'est certainement pas dans cette voie que nous ouvrirons les portes de la paix.'' Fin de citation. Peut-être aurez-vous pris connaissance également de l'intervention de notre ambassadeur, représentant permanent aux Nations unies, hier, devant le Conseil de sécurité, il a également tenu un langage très clair. (Comme une suite logique, appuierez-vous la résolution débattue en ce moment au Conseil de sécurité concernant Arafat et la question palestinienne ?) Les travaux se poursuivent à New York, ce projet de résolution ne nous pose pas de problème, il nous convient.
17 septembre 1- FRANCE/ISRAEL La France et Israël se félicitent de la signature, le 16 septembre, par le Professeur David KHAYAT et l'Ambassadeur Yehuda LANCRY, co-Présidents français et israélien du Groupe de haut niveau franco-israélien, du relevé de conclusions du Groupe en présence du Ministre français des Affaires étrangères, M. Dominique de Villepin. Les travaux du Groupe de haut niveau franco-israélien avaient été ouverts par les deux Ministres des Affaires étrangères le 25 mai dernier à Jérusalem à l'occasion de la visite de M. de Villepin en Israël. Charte de l'amitié franco-israélienne, le relevé de conclusions du Groupe est un élément essentiel de la relation que la France et Israël souhaitent développer à l'avenir. La mise en oeuvre de ses recommandations permettra d'imprimer une dynamique nouvelle à leurs relations bilatérales en développant les échanges, le dialogue et la coopération dans tous les domaines. Conformément à son mandat qui était de réfléchir aux perspectives de développement des relations bilatérales entre les deux pays en formulant des propositions concrètes, le Groupe de haut niveau a identifié une série de projets emblématiques et structurants visant à donner un nouvel élan à nos relations dans toutes leurs dimensions essentielles : les échanges politiques, commerciaux et économiques, mais aussi l'art, la science, la culture et la recherche. Le texte du relevé de conclusions du Groupe de haut niveau sera prochainement mis en ligne sur les sites des deux ministères des Affaires étrangères, de même que l'allocution prononcée à cette occasion par le Ministre français des Affaires étrangères. Le suivi des recommandations sera assuré par MM. Yehuda LANCRY et David KHAYAT en liaison avec les ministères des Affaires étrangères français et israélien et les administrations concernées.
17 septembre 2 - ONU/PROCHE-ORIENT (Avez-vous une réaction au veto américain au Conseil de sécurité hier? Estimez-vous, comme prétendent les Américains, que la résolution arabe était imparfaite car elle ne mentionnait pas la menace posée par le Hamas?) Nous déplorons l'issue négative du vote au Conseil de sécurité sur le projet arabe de résolution sur le Proche-Orient. Ce projet de texte adressait aux deux parties un message équilibré susceptible à nos yeux de rassembler le consensus : outre l'exigence d'un arrêt immédiat et sans condition des actes de violence et de terrorisme et un appel au soutien au Quartet et à la mise en oeuvre de la feuille de route, ce projet de résolution demandait la révocation de la décision israélienne d'expulser le Président Arafat. Comme l'immense majorité des autres pays qui ont lancé un appel à Israël à revenir sur cette décision, la France réitère cet appel.
17 septembre AUDITION DU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, M. DOMINIQUE DE VILLEPIN,
DEVANT LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES DE L'ASSEMBLEE NATIONALE (Paris, 2003)
Extrait :
Concernant la décision du Conseil européen d'inscrire le Hamas sur la liste des organisations terroristes, elle est liée aux revendications très claires des derniers attentats en Israël par ce mouvement. Même si le Hamas est une structure complexe, avec des branches politique, sociale et militaire, il fallait montrer clairement le choix de l'Europe pour la paix, ce qui implique d'être sans complaisance à l'égard du terrorisme.
S'agissant de la proposition de placer la Palestine sous mandat international, M. Dominique de Villepin a rappelé que, s'il était utile d'explorer toutes les voies possibles, il ne fallait pas s'éloigner de principes clairs comme celui de la souveraineté. Or, la souveraineté ne se partage pas. De plus cette idée aurait pour conséquence de diviser la communauté internationale, d'infantiliser les Palestiniens, lesquels sont parfaitement capables de se gouverner. En fait, rien n'est pire pour les Palestiniens que l'absence de reconnaissance de leur Etat, sujet sur lequel les Etats-Unis restent très réservés. Pour autant, il n'est pas certain que la situation stagne jusqu'aux élections présidentielles américaines car les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre d'échouer.
M. Dominique de Villepin a répondu que la diplomatie française n'avait cessé d'être active que ce soit en Europe ou au Proche-Orient, mais que les Américains avaient fait le choix d'un face à face direct avec les Israéliens et les Palestiniens, lesquels se sont prêtés au jeu. Quant aux Européens, il y avait un débat à poursuivre entre eux pour savoir s'ils étaient près à l'avenir à se déterminer en priorité par rapport aux problèmes du monde.
Source : http://www.diplomatie.fr/actu/bulletin.asp?liste=20030925.html#Chapitre3
18 Septembre 3 - PROCHE-ORIENT (Encore un assassinat cible par Israël ce matin en territoire palestinien, avez-vous une réaction étant donné que ces meurtres commencent à chiffrer?) Comme vous le savez, la France a toujours condamné la pratique des assassinats ciblés qui est contraire au droit international. Je vous renvoie par ailleurs à la Déclaration de la Présidence au nom de l'Union européenne sur la situation au Moyen-Orient du 11 septembre 2003 qui demande au gouvernement israélien la cessation des assassinats ciblés et qui réaffirme clairement la nécessité aux yeux de l'Union que les deux parties fassent tout pour relancer la mise en œuvre de la feuille de route.
19 Septembre 5 - PROCHE-ORIENT (Pensez-vous que le fait d'exclure le Président palestinien ou, de dire aux Palestiniens que, tant qu'ils n'auront pas changé leur dirigeant, le plan de paix serait saboté. Quelle est la réaction de la France sur ce langage ?) Vous le savez, nous avons réagi dès la semaine dernière, dès que le gouvernement israélien a fait connaître sa décision - ses intentions  - en la matière. Les autorités françaises se sont exprimées au plus haut niveau. La position de la France concernant M. Arafat est extrêmement claire. Le président Arafat est le représentant légitime de l'autorité palestinienne, ce serait une grave erreur, une faute que de chercher à l'éliminer politiquement. Nous considérons que le fait de tout cristalliser autour de la personne du président Arafat ne fait qu'alimenter une logique des préalables qui entrave le processus politique, la reprise du processus politique depuis 3 ans. Vous aurez noté, le ministre l'a souligné, que nous avons besoin de Palestiniens rassemblés, que ce n'est pas en jouant la carte de la division que nous parviendrons à ouvrir les portes de la paix. Seules des élections, telles que celles qui sont prévues par la feuille de route, pourront renouveler les dirigeants palestiniens dans la légitimité. Au demeurant, il faut se concentrer sur la question essentielle et c'est le sens de la déclaration de la présidence de l'Union européenne le 11 septembre dernier, qui rappelle clairement tout ce que nous attendons de chacune des parties pour relancer la mise en oeuvre de la feuille de route. Vous connaissez nos attentes tant en ce qui concerne l'Autorité palestinienne que le gouvernement israélien. Pour que toutes ces mesures puissent être mises en oeuvre de façon effective, il est tout à fait essentiel que la prochaine réunion ministérielle du Quartet, dont nous avons demandé, depuis un certain temps déjà, la réunion d'urgence, soit l'occasion d'adresser un signal de l'ensemble de la communauté internationale, un signal de mobilisation et d'engagement pour avancer sur la feuille de route. (Mais le président Bush n'a plus l'air de soutenir tout à fait M. Arafat ? du point de vue français, qu'en pense-t-on ?) C'est à lui de commenter sur ce point, moi je vous ai donné la position française et je vous la rappelle, c'est une position constante que nous avons articulée tout au long de ces semaines et de ces mois, c'est une position sur laquelle nous ne revenons pas. (Les déclarations du président israélien contrarient les déclarations du président Bush et la position du premier ministre israélien. Avez-vous un commentaire sur les déclarations du président israélien qui invite M. Arafat à jouer le rôle que vous attendez de sa part ?) Je n'ai pas de commentaire spécifique, je ne vois pas très bien les déclarations auxquelles vous faites allusion. (Il a invité Arafat à combattre le terrorisme de manière à s'engager dans la voie de la paix, ce qui veut dire que le président israélien n'exclut pas M. Arafat, contrairement à la position du gouvernement israélien ?) Ce n'est pas un problème dans lequel je souhaite entrer, mais je vous ai rappelé notre position constante. (Autrement dit, appuyez-vous les efforts de toutes personnes pour contribuer à relancer la démarche de la paix ?) Tout ce qui peut contribuer à la relance du processus de paix est effectivement un élément positif. (Concernant le Quartet, le message de résolution et d'engagement, cela veut dire que l'on attend une action de la part de la communauté internationale vis-à-vis de la communauté internationale concernant cette grave situation ?) Depuis le début, la feuille de route du Quartet suppose, selon un séquençage qui est très clair, toute une série d'actions, de démarches et de gestes de la part de l'une et l'autre partie. Ce qui est prévu par ailleurs, c'est que la communauté internationale leur apporte son appui. Mais il ne faut pas substituer l'un à l'autre, et c'est la raison pour laquelle nous redisons tout ce que nous attendons à la fois de l'Autorité palestinienne et du gouvernement israélien. C'est très clair, de la part de l'Autorité palestinienne, la Feuille de Route réclame la formation d'un nouveau gouvernement, la réorganisation des forces de sécurité, le rétablissement de l'ordre public, l'adoption d'initiatives visibles en vue de démanteler les organisations terroristes, la mise en oeuvre des réformes déjà entamées et l'organisation d'élections libres et transparentes. Concernant le gouvernement israélien, nous attendons le retrait de l'armée des zones autonomes, la cessation des assassinats ciblés, la levée des barrages routiers et des autres restrictions qui sont imposées à la population palestinienne, le gel de toutes les activités liées à l'implantation de colonies de peuplement et le gel de la construction du mur de sécurité, selon un tracé qui, nous vous l'avons dit, préempte un accord final. Voilà, c'est tout cela que les parties doivent mettre en oeuvre et la communauté internationale a clairement manifesté qu'elle était à leurs côtés pour les encourager et pour les appuyer de manière tout à fait tangible. Concernant la France et ses partenaires de l'Union européenne, vous savez que notre appui est très important. C'est donc un effort, un effort commun, un effort conjoint, il faut que tout le monde travaille dans le même sens. (Je viens de lire une dernière dépêche de l'AFP disant qu'il y aura une rencontre entre le Président Chirac et le Président Bush le 23 septembre. Avez-vous des informations sur cette rencontre ? qui l'a demandée ou organisée ? Vous savez que l'information à laquelle vous faites allusion est une information qui provient de la présidence de la République, il s'agit d'un entretien du chef de l'Etat, je vous renvoie donc sur la présidence pour tous les commentaires qui s'y rapportent. (Après le veto américain et le blocage au Conseil de sécurité concernant le projet de résolution pour la sécurité de M. Arafat et le bannissement de ce chef, le groupe arabe à l'ONU presse maintenant les parties de présenter le même projet de résolution à l'Assemblée générale. La France appuie-t-elle ce projet de résolution ?) Il semblait que c'était cela l'orientation. Il fait encore nuit à New York, mais effectivement, les consultations en marge de l'Assemblée générale doivent se poursuivre aujourd'hui. Ce projet de résolution, de même que celui qui a été présenté au Conseil de sécurité et qui n'a pas été adopté pour les raisons que vous mentionniez, ce projet nous convient. Mais, attendons de voir la manière dont les choses vont se passer à New York. (A propos de la position de l'Union européenne concernant le dossier du Proche-orient, depuis des années, vous insistez sur le fait que l'Union européenne a une position commune concernant le dossier palestinien israélien. Malgré les divisions concernant l'Irak., il y avait toujours cette unité de vues et d'actions. Le projet en question a apporté plusieurs positions européennes au Conseil de sécurité, la position de la France fermement pour et deux pays de l'Union européenne qui se sont abstenus. En tant qu'observateurs, peut-on commencer à dire qu'il y aura également des divisions et des oppositions entre les partenaires européens concernant ce dossier palestinien ? Est-ce une nouvelle étape qui commence entre les partenaires européens ou une fausse lecture des choses ? Comment analysez-vous la divergence de vues et de positions entre les Européens au Conseil de sécurité ?) Vous comprendrez qu'il m'est difficile de faire un commentaire sur l'attitude prise par tel ou tel pays, fût-il de l'Union européenne, au sein du Conseil de sécurité. Ce qu'il faut voir quand même, c'est qu'il y a une totale convergence entre les quinze de l'Union sur les objectifs de la feuille de route, sur les perspectives de paix au Proche-orient, je crois que c'est cela qui compte. Là, il y a une totale unité entre nous tous.

GROUPE DE HAUT NIVEAU FRANCO-ISRAELIEN
- RELEVE DE CONCLUSIONS -Le Groupe de haut niveau franco-israélien, dont le but est de relancer, à tous les niveaux et dans tous les champs, la coopération entre les deux pays, s'est réuni le 26 mai à l'occasion de la visite en Israël de M. Dominique de Villepin.
Les discussions ont porté sur le renforcement, à travers des projets concrets, des liens institutionnels, économiques et entre les sociétés civiles, des chercheurs aux élus, des artistes aux enseignants.

Le groupe de travail a ainsi identifié des outils et des projets de nature à relancer de manière durable les relations entre la France et Israël et soumet les recommandations suivantes :

1. Dialogue politique - Société civile

- Mise en place d'un dialogue politique entre ministères des Affaires étrangères : Le Groupe propose l'institution d'un dialogue politique annuel. Outre les questions stratégiques et de sécurité, les consultations pourraient porter sur des questions multilatérales, régionales, internationales ou encore sur des questions transversales d'intérêt commun. La première réunion du dialogue politique aurait lieu à Paris avant la fin de l'année, au niveau des directeurs d'administration.

- Mise en place d'un Forum annuel d'intellectuels : cette proposition vise à rapprocher les sociétés civiles en organisant régulièrement des colloques binationaux, alternativement en France et en Israël, sur des questions de société, sur les relations entre les deux sociétés et la perception qu'elles ont l'une de l'autre. Le premier forum pourrait être organisé début 2004 en Israël et être financé sur le Fonds d'Alembert. Le Groupe suggère que le premier thème de débat soit la perception mutuelle des deux sociétés ("Juger et préjuger"). Deux personnalités ont été pressenties de part et d'autre pour coordonner ce projet : Elie Barnavi et Pierre Cohen-Tanugi.

- Programme d'invitations et d'échanges de "jeunes personnalités d'avenir" : Toujours dans le but de renforcer les relations entre les deux sociétés et de combler un déficit d'image et de communication, ce programme permettrait d'améliorer la connaissance mutuelle des futurs dirigeants français et israéliens des deux pays. Le Groupe recommande le développement et l'extension de ce programme.

- Création d'un Forum Franco-Israélien des Villes Jumelées et de la Coopération Décentralisée : Ce forum a pour objectif :

  • - de permettre aux maires des différentes villes françaises et israéliennes de se rencontrer et aux délégations présentes de développer leur coopération dans de nombreux domaines : artistique, culturel, éducatif, scientifique, technologique, industriel, économique, touristique, médical et social ;

    - de participer à l'amélioration des conditions de dialogue et de paix au Proche-Orient ;

    - de favoriser un plus grand développement de la langue et de la culture françaises en Israël ;

    - de favoriser une meilleure connaissance de la société et de la culture israéliennes dans leur diversité.

  • - Projet de coopération technique en pays tiers : une coopération technique conjointe en pays tiers pourrait être développée dans les domaines du développement des ressources humaines (création d'emplois, formation à la création et à la gestion de micro-entreprises), de la santé, de l'agriculture en zone aride, et du développement des ressources hydrauliques. Elle pourrait trouver son point d'application sur des projets de terrain menés par des institutions gouvernementales ou par des ONG. Le Mashav et le ministère des Affaires étrangères définiront rapidement projets et pays, si possible avant la Commission mixte, suite à une mission d'experts français en Israël.

    2. Relations culturelles

    2.1. Le Groupe de haut niveau salue la décision, annoncée par le ministre français des Affaires étrangères, d'ouvrir un nouvel Institut français à Tel-Aviv, comme une marque forte de notre volonté conjointe de donner une nouvelle impulsion à la coopération culturelle franco-israélienne.

    Il exprime le souhait que ce projet soit mis en œuvre aussi tôt que possible et que son inauguration sera l'occasion d'un ensemble d'événements culturels majeurs relançant et reflétant le dialogue franco-israélien.

    - Dans le même esprit, le Groupe de haut niveau recommande le projet de restauration du cinéma Eden à Tel-Aviv, sur la base de l'évolution des négociations avec le propriétaire.

    2.2 Le Groupe de haut niveau propose que la prochaine Commission mixte étudie un ensemble d'initiatives visant à mettre en valeur la présentation au public de la coopération culturelle franco-israélienne :

    - Coopération entre les deux pays dans le domaine de l'archéologie avec, du côté français, la contribution du Centre de Recherches Français de Jérusalem (CRFJ) et du Professeur Jean Leclant, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres qui superviserait tous les projets archéologiques, en relation avec l'Israël antiquities authority représentée par Mme Hava Katz, Conservateur à l'IAA :

  • . Un groupe de travail définirait le concept d'une exposition archéologique d'envergure en France et en Israël.
  • . Un projet de carte archéologique serait mis en œuvre conjointement.

    - Renforcer le dialogue entre les musées et leurs conservateurs, y compris au sujet des œuvres MNR sur la base des conclusions du dialogue juridique en cours entre les deux pays.

    - Encourager la coopération régionale dans le but d'organiser une exposition pluridisciplinaire (culture, environnement, industrie, tourisme, sciences) sur la mer Morte.

    2.3 Le groupe de travail recommande la création d'un forum franco-israélien de la jeunesse qui se tiendrait en France au plus tôt afin de définir de nouveaux outils, de nouveaux projets et, si possible, de nouvelles structures, pour mettre en place des échanges de jeunes et renforcer la coopération.

    3. Coopération scientifique et technologique

    Pour mieux coordonner et donner plus de cohérence et de lisibilité à l'ensemble des actions de coopération en matière de recherche et de coopération scientifique et technologique entre la France et Israël, un nouveau dispositif organisationnel est créé. Il est présenté dans le schéma en annexe.

    Le Haut Conseil pour la Recherche et pour la Coopération scientifique et technologique :

    Cette instance a pour vocation de coordonner et de piloter l'ensemble de la coopération scientifique et technologique entre la France et Israël. Il est composé à parité de responsables administratifs des ministères concernés et de scientifiques. Il est co-présidé par un scientifique de chaque pays nommé par les ministères de tutelle. Les Professeurs Youval Ne'Eman et Hubert Curien sont membres du Haut Conseil.

    Ce Haut Conseil organisera un échange d'information sur les priorités nationales, les politiques de recherche et l'évolution des dispositifs ; il fixera les priorités de coopération parmi les thématiques de recherche, choisira les grands programmes de coopération et indiquera les mécanismes propres pour les mener à bien (séminaires, projets d'actions intégrées, réseaux thématiques.). Dans le cadre budgétaire consacré par chaque Etat à la coopération scientifique et technologique, il décidera des engagements financiers paritaires et de leur répartition pour chacun des programmes retenus.

    Il pilotera l'évaluation des programmes après leur réalisation.

    Il se réunira chaque année alternativement en France et en Israël.

    Pour le volet scientifique, le Haut Conseil s'appuie sur un Comité scientifique composé de chercheurs des deux pays représentatifs des domaines scientifiques prioritaires.

    Le Comité scientifique a pour charge la gestion du processus de sélection des projets sur la base d'appels à propositions dans le cadre des programmes retenus par le Haut Conseil :

  • - Mise en place d'un appel à propositions pour chaque programme retenu, diffusion auprès des communautés scientifiques des deux pays.

    - Organisation de l'évaluation des projets présentés et classement sur des critères de qualité de la recherche proposée et de pertinence du partenariat scientifique envisagé.

    - Choix des projets pour chaque programme initié par le Haut Conseil et suivi annuel de l'évolution des projets.

    - Définition des grandes orientations pour le soutien et l'appui au montage de projets.

    - Actions de communication sur le dispositif.

  • Dès sa prise de fonction, le Haut Conseil se prononcera sur les modalités de mise en place d'un programme sur les thématiques de l'imagerie médicale et robotique, d'un programme en réseau de génétique médicale ; il examinera toutes les propositions qui seront formulées par les deux parties, en particulier dans le domaine des mathématiques.

    En outre il étudiera les termes et conditions d'attribution d'un prix de la science distinguant un projet issu de la coopération entre nos deux pays.

    Relance de la coopération entre le CNRS et le ministère de la Science israélien

    Cette proposition vise à renouveler la convention de 1992 qui définissait la coopération institutionnelle entre le CNRS et le MOST , en proposant la mise en place de programmes structurants.

    Trois axes de coopération ont été identifiés : photonique moléculaire et biophotonique, neurosciences et sciences sociales et humaines.

    Centre français de recherche de Jérusalem

    Le Centre de recherche français de Jérusalem, qui appartient au réseau des centres français de recherches en sciences sociales et humaines sous tutelle du ministère des Affaires étrangères, sera relocalisé à la Maison de France sur le campus de Guivat Ram de l'Université hébraïque de Jérusalem.

    Ses missions seront à la fois élargies et rénovées, notamment dans le domaine de l'archéologie.

    4. Affaires économiques et commerciales :

    - Dialogue macro-économique

    Les deux parties ont proposé de tenir au moins une fois par an une réunion d'experts afin de discuter des questions d'intérêt commun sur des thèmes macro-économiques tels que :

  • - les fonds de pension.

    - l'emploi.

  • Dans le cadre du dialogue macro-économique, il a été recommandé le principe d'une mission d'experts israéliens auprès de la Direction de la Prévision du ministère français de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, afin de tirer les enseignements de la méthodologie française en matière de prévision économique.

    La partie française a proposé d'accueillir une mission économique israélienne en France sur un thème qui sera choisi par les deux parties dans un futur proche. La partie israélienne a accueilli favorablement cette proposition.

    - OCDE

    La partie israélienne a sollicité le parrainage de la France pour son accession à l'OCDE. La partie française a accueilli favorablement la demande israélienne d'obtenir un soutien pour son admission. Ce thème fera partie du dialogue constant entre les deux parties.

    - Union européenne

    Les deux parties ont recommandé le principe d'une discussion commune sur les questions afférentes à l'Union Européenne, y compris sur les implications pour Israël du prochain élargissement de l'Union européenne.

    - Capital risque

    La partie française a accueilli très favorablement la proposition israélienne d'organiser un événement commun dans le domaine du capital-risque et de l'industrie de haute technologie. Un échange d'expériences entre les deux parties sur le fonctionnement de l'investissement en capital et son cadre juridique sera utile aux deux parties et pourrait faciliter des coopérations bilatérales. Des contacts ont déjà été pris avec l'organisme français AFIC et l'association israélienne IVA dans le but d'organiser cet événement conjoint.

    5. Coopération technologique

    Les parties ont proposé d'organiser un événement conjoint dans le domaine de la biotechnologie à Paris, à l'invitation du ministère français de l'Economie, des Finances, et de l'Industrie.

    Les deux parties ont recommandé de saisir l'opportunité du lancement du 6ème Programme-cadre (PCRD) pour encourager l'articulation de notre coopération bilatérale technologique avec ce programme.

    L'importance de l'accord de coopération entre l'ANVAR et MATIMOP a été soulignée. Cet accord encourage les partenariats technologiques entre firmes disposant d'un potentiel important. S'agissant des domaines choisis, les biotechnologies et les télécommunications font partie des priorités principales. La partie française a proposé d'engager des actions, dans les mois à venir, sur les nanotechnologies, l'optronique et les cartes à puces. Ces initiatives ont été favorablement accueillies par la partie israélienne.

    - Coopération commerciale

    Les deux parties ont recommandé de développer une coopération entre l'IEICI et UBIFRANCE afin d'accroître le commerce bilatéral et la coopération entre les deux pays. Certains secteurs ont été identifiés : la haute technologie, l'équipement automobile, l'industrie agro-alimentaire, la technologie de l'environnement, la santé.

    - Aéronautique

    Les deux parties ont examiné la question du développement de la coopération bilatérale dans le domaine de l'aéronautique et ont recommandé que les compagnies agissant dans ce secteur développent leurs liens technologiques et commerciaux.

    - Infrastructures

    Les deux parties ont souligné l'importance des activités communes, présentes et futures, dans les projets d'infrastructures en Israël.

    - Investissement

    Les deux parties ont recommandé d'améliorer leurs investissements conjoints ainsi que les participations réciproques aux appels d'offre.

    6. Coopération en pays tiers entre UBIFRANCE et l'IEICI

    Les deux parties ont proposé la mise en œuvre de cette coopération. La discussion a mis en valeur le secteur des télécommunications et de la haute technologie au sens large. Les pays où une telle coopération pourrait intervenir n'ont pas encore été identifiés. D'autres domaines d'activités et d'autres domaines de coopération devraient être discutés lors d'une rencontre entre les deux institutions.

    Les parties ont suggéré que l'IEICI, UBIFRANCE ainsi que d'autres professionnels et acteurs dans le domaine de la promotion des échanges établissent un lien entre leurs services électroniques d'information commerciale et diffusent cette information à leurs communautés d'affaires respectives.

    7. Rôle des Chambres de Commerce

    Les deux parties ont recommandé d'accroître le rôle de la "Chambre de Commerce France - Israël" et de la "Chambre de Commerce et d'Industrie Israël - France" dans le développement du commerce entre les deux pays. Des liens pourraient être établis entre les sites Internet des différentes institutions opérant dans le domaine du commerce bilatéral.

    8. Coopération avec les Régions françaises

    Les deux parties ont proposé d'améliorer la coopération technologique et commerciale entre le côté israélien et les collectivités locales françaises, conformément aux compétences de celles-ci.

    Suivi : le Groupe suggère la mise en place d'un dispositif de suivi léger et informel des projets proposés à l'occasion de la réunion du Groupe de haut niveau. Il pourrait s'agir d'une rencontre, deux à trois fois par an, entre David Khayat d'une part, Yehuda Lancry et Daniel Shek d'autre part, afin de faire un point régulier sur la mise en œuvre des actions décidées en commun./.

    SOURCE : http://www.diplomatie.gouv.fr/actu/bulletin.asp?liste=20030919.html#Chapitre4

    24 septembre 4 - PROCHE-ORIENT (Avez-vous une réaction à l'opération militaire israélienne de ce matin dans laquelle un adolescent palestinien a perdu la vie?) Nous n'avons pas encore tous les éléments sur la situation à Rafah, nous y reviendrons dès que nous serons en possession de toutes les informations nécessaires. Nous appelons à nouveau les deux parties à la retenue et à reprendre le dialogue pour la mise en oeuvre de la Feuille de Route.
    26 septembre 17 - PROCHE ORIENT (Je ne suis pas certain à 100 pour cent mais je crois que M. le ministre a décidé d'envoyer des forces d'interposition entre Israéliens et Palestiniens. Avez-vous quelque chose de nouveau ?) ''Non, je n'ai rien à ajouter à ce qu'a développé M. Dominique de Villepin dans la tribune qu'il a faite au quotidien al Hayat le week-end dernier. Il a exposé sa vision sur le sujet et je n'ai rien à ajouter.'' (Où en est-on concernant les pays du -camp de la paix-, la Russie, l'Allemagne et la France ? Tout parle d'une réconciliation allemande et russe avec les Etats-Unis ?) ''Je vous répondrai tout simplement que c'est une formule que nous n'agréons pas. On ne peut pas raisonner en termes de ''camp de la paix'' comme l'a dit M. de Villepin dans le cadre d'une interview qu'il a donnée le 5 septembre. Notre bulletin d'actualité contient nombre de déclarations du président de la République et du ministre, desquelles il ressort que ce n'est pas du tout l'état d'esprit. Sur la relation avec la Russie, le président s'est encore exprimé hier à New York.''
    30 septembre 12 - PROCHE ORIENT (M. de Villepin a parlé d'une conférence internationale concernant le Proche Orient ? Paris étant redevenue la capitale du Moyen Orient avec toutes les visites attendues dans ces prochaines jours. Cette proposition restera-t-elle une idée ou y a-t-il une démarche politique, diplomatique spéciale pour la concrétiser ?) ''C'est une proposition que la France a émise à plusieurs reprises et cette proposition demeure pleinement sur la table.'' (Est-ce une démarche politique et diplomatique précise ou attendez-vous les retombées de cette proposition pour voir ensuite ce que vous ferez ?) ''Cette proposition s'insère dans toute une série de démarches et de propositions que nous avons faites pour essayer, tant à la fois de relancer le processus de paix au Proche-orient, de conforter la mise en oeuvre de la feuille de route, de réunir le Quartet et d'avancer. Elle est à voir également en rapport avec une autre proposition ,faite également par les autorités françaises, et qui porte sur la possible création d'une force d'interposition. Tout cela est à voir dans le cadre d'une série de concepts qui, dans notre esprit, devraient permettre de progresser vers la paix au Proche-orient.'' (C'est une proposition sincère mais quels sont les éléments ? serait-ce comme un ''Madrid'' ?) ''C'est une question un peu prématurée, je crois. Nous avons lancé le concept, nous enregistrons des réactions, il faudra évaluer tout cela.'' (Donc, les contacts maintenant, c'est pour évaluer la démarche des autres ?) ''Oui, nous allons évaluer les réactions qu'a suscitées cette proposition mais çela ne fait pas l'objet de discussions spécifiques en ce moment. C'est une proposition, encore une fois, elle est sur la table.''





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