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-
- LE
VENEZUELA
-
- Nom officiel
- République
Bolivarienne du Vénézuela.
"Venezuela" signifie "petite
Venise".
- Administration
- Le
Vénézuela est découpé en 22 états plus un
district fédéral autour de Caracas.
- Capitale
- Caracas.
- Chronologie
politique
- 1498
: Découverte
par Christophe Colomb.
- 1499
: Exploration par Amérigo Vespucci
et A. De Ojeda. Le territoire est appelé
"Petite Venise" après la découverte
de cités lacustres autour de Maracaïbo.
- 1529-1547
: Gouvernement allemand.
- 1547
: Les Espagnols lancent une
expédition à partir de la Nouvelle-Grenade
(actuelle Colombie)
- 1556
: Le Vénézuela est rattaché à
l'Espagne.
- 1560
: Le Vénézuela est rattaché au
Pérou.
- 1567
: Fondation de Caracas.
- 1777
: Prospérité grâce à
l'exploitation du café et du cacao. Le
Vénézuela devient une capitainerie générale.
- 5
juillet 1811 : Francisco Miranda proclame
l'indépendance. Mais les esclaves se rebellent
et le livrent aux Espagnols.
- 1813-1824
: Simon Bolivar organise la lutte
contre les Espagnols.
- 1814
: La République est proclamée pour
la seconde fois mais c'est également un échec.
- 24
juin 1821 : Simon Bolivar et l'un de ses
généraux, Jose Antonio Paez, vainquent les
Espagnols à Carabobo qui se retirent du pays.
- 1821-1830
: Création de la Fédération de
Grande Colombie qui se compose de la Colombie, du
Vénézuela et de l'Equateur.
- 1830
: Mort de Simon Bolivar et
morcellement de la Fédération. Naissance de
l'Equateur, du Vénézuela et des Etats-Unis de
Nouvelle-Grenade (qui devient la Colombie en
1861).
- 1830-1848
: Dictature militaire de Jose
Antonio Paez. Effondrement du prix du café.
Début de la guerre civile.
- 1848-1858
: Pouvoir militaire de Jose Tadeo
Monagas qui trahit Jose Antonio Paez qui doit
s'exiler.
- 1861-1870
: Guerre civile.
- 1870-1887
: Révolution bleue. Le général
Antonio Guzman Blanco prend le pouvoir.
Laïcisation de l'Etat. Réformes économiques,
construction du réseau ferroviaire grâce aux
investissements étrangers.
- 1888
: Coup d'état militaire du général
Cipriano Castro. Par son manque de diplomatie, il
entre en guerre avec l'Allemagne, l'Angleterre et
l'Italie.
- 1902
: Conflit avec la Hollande qui, avec
l'aide des pays européens, organise un blocus
maritime pour protéger les créances
étrangères.
- 1908 : Le
général Cipriano Castro est destitué par son
lieutenant, le général Juan Vicente Gomez qui
se réconcilie avec les puissances étrangères.
- 1910-1935
: Le général Gomez établit une
dictature militaire, "La Restauration"
(qui sera la plus longue de toute l'histoire du
pays).
- 1922
: Découverte et exploitation du
pétrole.
- 1935-1941 Dictature
de Lopez Contreras. Amorce de la
démocratisation.
- 1945
: Romulo Betancourt (du parti
d'opposition AD, Action Démocratique) s'empare
du pouvoir.
- Février
1948 : Le parti Action Démocratique
remporte les présidentielles avec le romancier
Romulo Gallegos.
- Novembre
1948 : Romulo Gallegos est renversé par
un coup d'état militaire. L'armée prend le
pouvoir avec à sa tête le général Marcos
Perez Jimenez.
- Janvier
1958 : Grève générale. Coup d'état de
l'amiral Wolfgang Larrazabal.
- Décembre
1958 : Premières élections libres.
Romulo Betancourt remporte les élections.
- 1959-1964
: Romulo Betancourt est le président
de la République. Il consolide la démocratie.
Opposition des conservateurs et de
l'extrème-gauche.
- 1960
: Adhésion à l'OPEP.
- 1964-1969
: Romulo Betancourt est remplacé par
Raul Leoni.
- 1969-1973
: Présidence de Rafael Caldera
Rodriguez.
- 1973-1976
: Présidence de Carlos Andres Perez.
- 1976
: Nationalisation de l'industrie du
pétrole et de la sidérurgie.
- 1979
: Présidence du Docteur Luis Herrez
Campins qui lance un programme économique
désastreux.
- 1980
: Expulsion de 300 000 étrangers en
situation illégale (90 % sont des Colombiens).
- 1984
: Présidence de Jaime Lusinchi.
Chûte des cours mondiaux du pétrole. Faillite
de la Banque des Travailleurs. Agitation sociale
et étudiante. Le bolivar est dévalué de 75 %.
- Décembre
1988 : Carlos Andres Perez est réélu à
la présidence.
- Février
1989 : Révoltes à Caracas et dans
plusieurs autres grandes villes du pays. Plus de
100 morts.
- 1991
: Révoltes de la misère à Caracas.
300 morts.
- 1993
: Accusé de corruption, Carlos
Andres Perez est destitué.
- 1994-1995
: Rafael Caldera Rodriguez est
réélu à la présidence. Il supprime les
garanties constitutionnelles pour tenter de
juguler la crise économique et l'agitations
sociale.
- 10
juin 1998 : La rupture d'un tuyau d'acheminement
de gaz-oil d'un pétrolier vers la côte provoque
une gigantesque marée noire. 7000 barils se sont
échappés dans la mer des Caraïbes laissant
présager un désastre écologique sans
précédent.
- 10
juin 1998 : Selon l'association de défense des
droits de l'homme du Vénézuela, les prisons du
pays sont les plus dangereuses du monde. Selon
des statistiques du ministre de la Justice en
1997, 336 détenus ont été tués par des
gardiens ou d'autres prisonniers et 1438
grièvement blessés. Sur 250000 détenus,
seulement 8000 sont passés devant un tribunal.
- 1999
: Hugo Chavez Frias est élu
président.
- 17
décembre 1999 : Référendum sur une
nouvelle constitution approuvée à 71% et qui
permettrait au président Chavez de rester au
pouvoir encore 12 ans.
- 21
décembre 1999 : De terribles inondations
touchent la région de Vargas (30 km de Caracas)
faisant plus de 15 000 morts, 250 000 sans-abris
et des milliers de disparus. Le chef de la
diplomatie a estimé que le nombre de morts pour
la seule capitale Caracas était de 100 000.
- 3
janvier 2000 : De nouvelles pluies
torrentielles se sont abattues sur le sud ouest
du pays, dans l'état de Tachera. Des milliers de
personnes ont été évacuées par les
autorités.
- 25
mai 2000 : La Haute Cour suspend les
élections présidentielles, parlementaires et
locales prévues pour dimanche pour
"problèmes techniques".
- Juillet
2000 : Hugo Chavez est réélu à la tête
de l'état.
Mardi 19 février 2002 : Après la
rébellion le 7 février, d'un colonel de
l'armée de l'air, Pédro Soto et d'un capitaine
de la garde nationale Pedro Florès, un nouveau
militaire, le contre-amiral Carlos Molina Tamayo,
a dans une conférence de presse à Caracas,
exigé la démission du président Chavez.
Mercredi 10 avril 2002 : 2ème
grève générale en 4 mois lancée contre le
président Chavez et son gouvernement à l'appel
de la Confédération des Travailleurs et
soutenue par le patronat et l'opposition.
Samedi 13 avril 2002 : Après les
manifestations de jeudi qui ont fait 11 morts et
95 blessés, le président Hugo Chavez a été
destitué par un coup d'état militaire. Le chef
de la Confédération des Travailleurs
Vénézuéliens, Pedro Carmona Estanga a pris le
pouvoir et a déclaré former un gouvernement de
transition. Le président Chavez a été arrêté
et emprisonné à Caracas. Cette crise politique
a entraîné la chûte des cours du brut.
Lundi 15 avril 2002 : Le
président Chavez est sorti de prison hier après
48H de détention acclamé par la foule et a
été rétabli officiellement dans ses fonctions
sous les acclamations de la foule en liesse. Le
président auto-proclamé Pedro Carmona,son
gouvernement et les militaires qui ont participé
au coup d'état ont été arrêtés. Les pillages
des magasins de Caracas par les plus démunis,
qui ont commencé samedi, se poursuivaient encore
hier. Le président Chavez s'est adressé à la
nation et a déclaré "ne pas tenir rancoeur
à ses adversaires".
Mercredi 17 avril 2002 : Le
président Chavez a ordonné la libération de
l'auteur de la tentative de coup d'état de
samedi, Pedro Carmona. Il a été reconduit à
son domicile où il a été assigné à
résidence.
Samedi 3 août 2002 : La garde
nationale a déployé 1 millier d'hommes, sur
ordre de président Hugo Chavez, après les
violentes émeutes qui secouent depuis 3 jours à
Caracas. Ces troubles interviennent alors que la
cour suprême doit se prononcer sur le cas de 4
militaires haut gradés accusés de tentative de
coup d'état contre le président Chavez en avril
dernier.
Mardi 21 janvier 2003 : De violents
affrontements entre partisans et opposants au
président Chavez ont fait un mort et 27 blessés
lundi dans l'état de Miranda, à 40 km à
l'ouest de Caracas. Selon le quotidien
El Universal (Voir les médias du Vénézuela), les
violences qui ensanglantent le pays depuis mars
2002 à aujourd'hui ont fait 47 morts et
plusieurs centaines de blessés. L'ex-président,
et Prix Nobel de la Paix, Jimmy Carter, est
arrivé dans la région pour tenter de trouver
une solution à la crise.
Vendredi 21 février 2003 : La justice
a lancé jeudi un mandat d'arrêt à l'encontre
du Président de la Fédération Patronale
Fedecamaras, Carlos Fernandez, et du leader
syndical Carlos Ortega, à l'origine de la grève
de 2 mois qui a paralysé entièrement le pays
pour "délit de rébellion, incitation à la
délinquance et trahison à la patrie". M.
Fernandez a été arrêté mercredi soir. Carlos
Ortega a lui annoncé qu'il ne se rendrait pas et
qu'il allait passer dans la clandestinité
affirmant qu'il n'y avait aucune garantie, ni
aucun état de droit. Rappelons que le
gouvernement et l'opposition avaient signé
mercredi un pacte de non violence.
Vendredi 30 mai 2003 : Un accord a
été signé jeudi à Caracas entre le
gouvernement et l'opposition, sous l'égide de l'OEA. Cet accord prévoit
l'organisation d'un référendum permettant de
révoquer le président Chavez à la moitié de
son mandat (le 19 août). La constitution
vénézuelienne permet en effet l'organisation de
référendums permettant la révocation de tous
les élus publics lorsqu'ils arrivent à la
moitié de leur mandat. L'accord prévoit
également le désarmement de la population et la
mise en place d'une commission chargée de faire
la lumière sur le coup d'état d'avril
2002 qui a duré 47 heures.
Lundi 13 octobre 2003 : Le
président Hugo Chavez a exhorté samedi tous les
pays d'Amérique latine à ne pas célébrer
dimanche "le jour de Colomb" (jour
férié aux Etats-Unis et dans plusieurs pays
d'Amérique latine) estimant, dans un discours
prononcé à Caracas lors d'une réunion de
représentants des peuples indiens d'Amérique,
que "Christophe Colomb a
déclenché la plus grande invasion et le pire
génocide de l'histoire de l'humanité"
ajoutant que "les conquistadores espagnols
Hernan Cortes et Francisco Pizarro avaient été
pires qu'Hitler".
Lundi 1er décembre 2003 : L'opposition
a lancé une collecte de 2,4 millions de
signatures (20 % du nombre d'électeurs) visant
à l'organisation d'un référendum pour
réclamer la destitution du président Hugo
Chavez. 40 % de la population n'est ni pour ni
contre Chavez. Deux grenades ont été lancées
samedi à Punto Fijo, à 370 km au nord-ouest de
Caracas contre le siège d'un parti de
l'opposition et la maison d'un chef local
opposant à Hugo Chavez. Le gouvernement a
annoncé la fermeture de sa frontière avec la
Colombie, longue de 2 200 km, "pour éviter
les fraudes durant cette campagne" selon le
vice président Jose Vicente Rangel, précisant
toutefois que le commerce entre les deux pays ne
serait pas affecté. Plus de détails : Putsch et contre-putsch au
Vénézuela
Samedi 6 décembre 2003 : Aux termes
d'une collecte de signatures lancée par
l'opposition, qui aurait recueilli près de 3,6
millions de signatures, en vue de la tenue d'un
référendum visant à la destitution du
président Hugo Chavez, le président du Conseil
national électoral (CNE), Francisco Carrasquero,
a annoncé que le conseil inviterait
officiellement l'OEA (Organisation des Etats
Américains) et le Centre Carter à participer à
la vérification des signatures en décembre et
janvier prochain.
Mercredi 3 mars 2004 : Après
avoir reporté par deux fois l'annonce de sa
décision concernant la validité de la pétition
de l'opposition demandant l'organisation d'un
référendum visant à destituer le chef de
l'Etat, Hugo Chavez, le Conseil électoral
national a annoncé qu'il étudierait mardi soir
la validité de la pétition déposée par
l'opposition. 5 personnes ont été tuées depuis
vendredi lors d'affrontements entre partisans et
opposants du président Chavez.
Mardi 16 mars 2004 : La Cour
Suprême a validé lundi les signatures réunies
sur une pétition demandant un référendum sur
la destitution du président Hugo Chavez annulant
ainsi la décision du Conseil électoral national
qui obligeait plus d'un million de citoyens à
confirmer qu'ils avaient signé la pétition. Sur
les 3 millions de signatures que l'opposition
avait réunies dans une pétition, le Conseil
électoral national n'en avait validé qu'1,8
millions et demandé à 1 million de personnes de
confirmer avoir signé la pétition.
Jeudi 18 mars 2004 : Les
autorités ont offert l'asile au président
haïtien déchu Aristide et déclaré qu'elles ne
reconnaîtraient pas le nouveau gouvernement
haïtien.
- Mercredi
12 mai 2004 :Le président Hugo Chavez a
condamné dimanche soir le gouvernement
américain pour les violations des droits de
l'Homme en Irak et à Cuba qualifiant
"d'horreur" les actions américaines en
Irak ajoutant que Washington a intensifié ses
mesures contre Cuba : "Le gouvernement
impérial de Washington menace une fois de plus
la souveraineté de la République de Cuba en
intervenant dans ses communications et les
transmissions de la radio de Marti et en tentant
d'expulser et d'assassiner le président Fidel
Castro". Rappelons que Cuba a demandé à la
Commission des Nations Unies pour les droits de
l'Homme d'effectuer les enquêtes sur les
violations des droits de l'Homme et la
disparition de détenus dans la base américaine
de Guantanamo Bay.
Lundi 31 mai 2004 : Depuis vendredi, et
jusqu'à dimanche, plus d'un million de personnes
étaient appelés aux urnes pour participer à un
processus de ratification de leurs signatures
pour l'organisation d'un référendum visant à
obtenir le départ avant la fin de son mandat du
président Hugo Chavez. L'opposition avait
réussi à rassembler plus de 3 millions de
signatures, mais la Commission électorale avait
estimé qu'1 million de signatures "étaient
douteuses". 45 000 militaires ont été
déployés pour assurer la sécurité du scrutin.
Des observateurs de l'Organisation des Etats
américains (OEA) et du Centre Carter sont
également présents. L'opposition doit
recueillir 2,4 millions de signatures (soit 20 %
du corps électoral) pour permettre
l'organisation d'un référendum en vue de la
destitution du président Chavez, qui pourrait
alors se tenir le 8 août 2004.
Lundi 16 août 2004 : 14 millions
d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche
pour se prononcer par référendum sur le
maintien, ou non, au pouvoir du président Hugo
Chavez. Un groupe d'hommes armés a ouvert le feu
sur une file d'électeurs qui attendaient à un
bureau de vote dans la banlieue de Caracas, la
capitale. 1 personne a été tuée et 14 autres
blessées. Voir les archives 2003 et 2004 du Vénézuela.
Mardi 17 août 2004 : Le Conseil
national électoral du Venezuela a annoncé lundi
la victoire du président Hugo Chavez avec
58,25 % de "non" à la révocation de
son mandat contre 41,74 % de "oui".
L'opposition a rejeté
"catégoriquement" les résultats et
dénoncé des fraudes. Elle a appelé lundi à
une grande manifestation à Caracas, la capitale.
Dans l'est de la ville, des tireurs en moto ont
ouvert le feu sur les manifestant blessant 5
personnes. L'ancien président américain Jimmy Carterl'Organisation
des Etats américains (OEA), qui
participaient au bon déroulement du et Cesar
Gaviria, secrétaire général de scrutin, ont
confirmé ces résultats. Gaviria a ajouté que
les observateurs "n'avaient trouvé aucun
élément de fraude dans le Cesar processus
électoral". Le président Hugo Chavez a
promis "une stabilité sur les marchés
pétroliers". Le Vénézuela est le 5ème
exportateur mondial et 8ème producteur mondial
de pétrole. Il est également le 3ème
fournisseur des Etats-Unis. Plus de détails : La guerre du pétrole ; pétrole et démocratie au
Vénézuela ; FAO : Pauvreté étendue malgré les
revenus du ; Les dangers de pétrole.
Mercredi 18 août 2004 : Après la
victoire du président Hugo Chavez qui a
remporté avec 58,25 % le référendum visant à
sa destitution, les Etats-Unis ont indiqué
"qu'ils n'accepteraient pas les résultats
de ces élections. Le Département
d'Etat américain a annoncé
qu'il "demande une enquête" afin
"d'examiner toutes les inquiétudes
soulevées" par l'opposition qui conteste
les résultats dénonçant des fraudes. Rebeca
Sanchez Bello, ambassadrice du Venezuela au Maroc
a déclaré mardi : Nos textes de lois
interdisent aux partis et associations qui
rentrent dans la course électorale de se faire
financer par un gouvernement étranger. Pourtant,
le National Endowment for Democracy (NED,
organisme américain dont le but est de
"soutenir les démocraties dans le
monde") continue de financer l'opposition
dans notre pays , dénonçant "une
ingérence dans les affaires d'un Etat
souverain". Rappelons que le Vénézuela est
le plus important fournisseur de pétrole des
Etats-Unis qui importent chaque jour 1,54
millions de barils de pétrole et que les
réserves de ce pays, sont de 78 millions de
barils, les plus importantes en dehors du
Proche-Orient.
Jeudi 19 août 2004 Après avoir contesté le
résultat du référendum portant sur la
destitution du président Hugo Chavez, les
Etats-Unis ont finalement accepté les résultats
demandant toutefois "aux observateurs
internationaux de procéder à une vérification
transparente à ce sujet". L'ancien
président américain Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002, a
annoncé mardi, à Caracas, que les autorités
vénézuéliennes allaient organiser, dans les 2
jours, un dépouillement judiciaire des bulletins
de vote dans quelques circonscriptions "pour
prouver à l'opposition qu'il n'y a pas eu de
fraude électorale". Le dépouillement se
fera en présence de représentants du
gouvernement, de l'opposition et des observateurs
internationaux.
Mardi 12 octobre 2004 : Le
Président Hugo Chavez a reçu, dimanche à
Caracas lors d'une cérémonie retransmise à la
télévision et à la radio, des mains d'une
délégation libyenne, le Prix Mouammar Kadhafi
des droits de l'homme pour ses combats contre
"l'impérialisme" et la pauvreté. Le
chef de la délégation a loué le "courage,
l'intelligence, l'éloquence et la fermeté"
du Président vénézuélien. Hugo Chavez qui a
souhaité se rendre en Libye prochainement, s'est
dit "submergé d'honneurs".
Mardi 22 février 2005 : Le
président Hugo Chavez, élu démocratiquement en
décembre 1998, puis réélu pour 6 ans en
juillet 2000, a accusé dimanche le président
américain George W. Bush de vouloir
l'assassiner, affirmant être "condamné à
mort". Il a indiqué : "Si on
m'assassine, il y a un grand coupable sur cette
planète qui s'appelle le président des
Etats-Unis, George (W.) Bush". Il a conclu :
"Si par la main du diable, ces plans pervers
étaient couronnés de succès (...) oubliez le
pétrole vénézuélien Monsieur Bush". Les
Etats-Unis représentent 85 % des exportations
vénézuéliennes de pétrole brut, soit entre 12
et 15 % de la consommation américaine. Le 12
février 2005, le président cubain Fidel Castro
avait déjà accusé le président des Etats-Unis
de vouloir assassiner le président
vénézuélien, soulignant que lui-même avait
"survécu à des centaines de plans
(d'attentat) de l'empire" américain.
"Ni Fidel Castro ni moi ne disons des
bêtises. S'il m'arrive quelque chose, je rends
responsable le président des Etats-Unis".
Hugo Chavez a toujours accusé Washington d'être
derrière le coup d'Etat manqué qui l'avait
éloigné du pouvoir pendant 47 heures le 17
avril 2002. Plus de détails : Putsch et contre-putsch au
Vénézuela ; Le coup d'état d'avril 2002 qui a
duré 47 heures ; Venezuela : 11 avril 2002 : coup de
force patronal
Mardi 26 avril 2005 : Le
Président Hugo Chavez a annoncé
dimanche la suspension de l'accord militaire,
signé il y a 35 ans entre le Venezuela et les
Etats-Unis. Ce qui signifie le départ de 4
instructeurs américains qui donnaient des cours
sur des bases vénézuéliennes et environ 90
officiers vénézuéliens qui étudient aux
Etats-Unis. Hugo Chavez a affirmé que des
militaires américains "parlaient mal du
président du Venezuela, de la supériorité
militaire vénézuélienne et émettent des
jugements sur le pays, c'est pourquoi nous les
avons fait partir" ajoutant : "Sont
également suspendus tous les échanges
d'officiers avec les Etats-Unis".
Mardi 20 septembre 2005 : Lors d'une
interview diffusée vendredi sur la chaine
américaine ABC, le
président Hugo Chavez a affirmé
que les Etats-Unis ont élaboré une "plan
d'invasion" de son pays, baptisé "plan
Balboa". Il affirme posséder les documents
prouvant ses allégations. S'exprimant jeudi à
la tribune de l'ONU, Hugo Chavez avait déclaré
que les Etats-Unis étaient "un Etat
terroriste". Rappelons que le Venezuela
fournit la moitié de son quota de production de
pétrole aux Etats-Unis, soit 15 % des besoins
américains. Il a indiqué par ailleurs que
"pratiquement personne aux Etats-Unis ne
sait" que le Venezuela a donné "des
millions de dollars d'aide à la Louisiane",
dévastée par le cyclone Katrina, à travers la
Croix Rouge de La Nouvelle-Orléans.
Lundi 5 décembre 2005 : Près de
14,4 millions de Vénézuéliens étaient
appelés aux urnes dimanche pour des élections
législatives boycottées par l'opposition. Le
cinquième parti d'opposition, le Nouveau Temps,
dirigé par Manuel Rosales, gouverneur du
puissant Etat de Zulia,le plus peuplé du pays,
s'est désisté à la dernière minute. Selon
l'opposition, les machines de vote électroniques
ne garantissent pas l'anonymat des électeurs. Le
président Hugo Chavez, qui
accuse les Etats-Unis de vouloir l'assassiner
pour s'approprier les abondantes ressources en
pétrole du Venezuela, a dénoncé ce qu'il a
appelé "un coup d'Etat électoral",
orchestré par les Etats-Unis.
Jeudi 8 décembre 2005 : Ce pays a
commencé à fournir dans le district new-yorkais
du Bronx aux Etats-Unis "47 millions de
litres de fioul domestique à prix cassé (40 %
de moins par rapport au prix du marché) aux
organisations caritatives locales et à 45 000
familles pauvres du Massachusetts pour le mois
prochain". Il sera distribué par des
officiels du "Citizens Energy of Boston" et
du CITGO, une filiale de Petroleos
de Venezuela, basée à Houston.
Rappelons que le Président G. W. Bush a
supprimé 700 millions de dollars du programme
alimentaire laissant 235 000 Américains dans le
dénuement le plus total.
Samedi 4 février 2006 : CUBA : Le
Président du Vénézuela Hugo Chavez a reçu
vendredi 3 février 2006 à La Havane, la
capitale, le Prix José Marti, prix
international décerné par l'UNESCO,
l'Organisation des Nations Unies pour
l'Education, la Science et la Culture, institué
en 1994, et destiné à récompenser une
activité particulièrement méritoire qui est en
conformité avec les idéaux et l'esprit de José
Martí, apôtre de l'indépendance de Cuba. Ce
prix est doté d'une somme de 5 000 dollars
américains financé par le Gouvernement cubain.
Lundi 13 février 2006 : Dans un
discours prononcé jeudi 9 février 2006, à la
télévision, le président Hugo Chavez Frias a
critiqué une nouvelle fois le président
américain, George W. Bush, en ces
termes : "Il se croit le propriétaire du
monde, et maintenant ils (NDLR. Les Etats-Unis et
la Grande-Bretagne) prévoient d'envahir l'Iran,
et complotent également contre le Vénézuela.
Ce mec est fou. Mercredi, il avait déjà
qualifié le Premier ministre britannique Tony Blair de
"pion de l'impérialisme" américain.
Samedi 5 août 2006 : Le
président Hugo Chavez Frias a annoncé
jeudi 3 août 2006 qu'il avait ordonné le
retrait de l'ambassadeur du Venezuela en Israël,
qualifiant les attaques israélienne de
"génocide". Hugo Chavez a condamné
les incursions israéliennes à Gaza et au Liban
et a plusieurs fois exprimé son soutien au
peuple palestinien.
Lundi 14 août 2006 : Le
président Hugo Chavez Frias a annoncé
officiellement samedi sa candidature à la
présidentielle du 3 décembre 2006. Hugo Chavez
a été élu président du Venezuela en décembre
1998 et a été reconduit dans ses fonctions en
2000 pour un nouveau mandat de six ans après un
amendement de la Constitution. Selon l'actuelle
constitution, il est impossible pour un
président de briguer plus de 2 mandats
consécutifs mais la Cour suprême a jugé
qu'Hugo Chavez pouvait présenter une nouvelle
fois sa candidature du fait que sa première
élection ait eu lieu alors qu'une autre
constitution était en vigueur.
Mardi 5 décembre 2006 : Le
président sortant Hugo Chavez Frias, 52 ans, a
remporté l'élection présidentielle du dimanche
3 décembre 2006 obtenant 61,35 % des suffrages
contre 38,39 % pour le candidat de
lopposition, Manuel Rosales.
Samedi 6 janvier 2007 : Le
ministère vénézuélien des Affaires
étrangères a condamné jeudi 4 janvier 2007
l'exécution de l'ancien président irakien
déchu, Saddam Hussein, la
jugeant comme étant "un crime politique
résultat d'une occupation étrangère
illégitime" et le résultat d'un
"procès truqué mené par des tribunaux
imposés par les troupes d'invasion et dirigés
par l'armée des Etats-Unis". Il a exigé
que le président américain George W. Bush et
d'autres responsables de son administration
soient traduits en justice suite à l'invasion de
l'Irak par l'administration Bush qui a causé la
mort de milliers d'Irakiens et de soldats
américains.
Jeudi 11 janvier 2007 : Réélu le
3 décembre 2006, le président Hugo Chavez a prêté
serment mercredi 10 janvier 2007 devant le
Parlement pour un nouveau mandat de 6 ans. Il a
réaffirmé son objectif d'instaurer un Etat
socialiste. Il s'est ensuite rendu au Nicaragua
pour assister à l'investiture du nouveau
président, Daniel Ortega.
Vendredi 19 janvier 2007 :Le
parlement a accordé jeudi 18 janvier 2007 les
pleins pouvoirs pendant 18 mois au président
socialiste Hugo Chavez, lui
permettant ainsi de légiférer par décret et de
modifier la Constitution pour y inscrire "la
révolution bolivarienne". Hugo Chavez veut
également supprimer la limitation du nombre de
mandats présidentiels, actuellement restreints
à 2, mettre fin à l'autonomie de la Banque
centrale et rebaptiser le pays en
"République socialiste du Venezuela".
Vendredi 2 février 2007 : Le
président Hugo Chavez a
promulgué jeudi 1er février 2007 la "mère
de toutes les lois", qui lui permet de
gouverner le pays par décret durant 18 mois, et
approuvée mardi 30 janvier 2007 par l'Assemblée
nationale. Hugo Chavez a vivement critiqué le
président américain George W. Bush, et le
secrétaire d'Etat adjoint, John Negroponte, qui avait
jugé que le dirigeant vénézuélien était une
"menace pour les démocraties de la
région", après le vote de l'Assemblée
vénézuélienne qui lui accorde les pleins
pouvoirs, les traitant de "criminels de
guerre", estimant qu'ils "devraient
être jugés et détenus pour le reste de leurs
jours", faisant référence au
déclenchement de la guerre en Irak. Hugo Chavez
a ajouté que le président américain
"devrait démissionner s'il avait un tant
soit peu de dignité" affirmant qu'il n'a
"ni la capacité politique, ni la capacité
morale en aucune façon pour gouverner le
pays". Le chef de l'Etat a indiqué qu'il
allait organiser un référendum portant sur une
réforme de la Constitution qui lui permettrait
de se présenter indéfiniment à l'élection
présidentielle et de baptiser le pays
"République socialiste du Venezuela".
Lundi 28 mai 2007 : Des
milliers de personnes ont manifesté dimanche 27
mai 2007 dans les rues de Caracas, la capitale,
pour protester contre la fermeture de la chaîne
de télévision privée Radio
Caracas Television (RCTV),
très populaire et qui émet depuis 1953, qui
intervient après la décision du président Hugo Chavez de ne pas
renouveler la licence de la chaîne. Hugo Chavez
reproche à la chaîne d'avoir soutenu le coup
d'Etat qui l'avait éloigné du pouvoir pendant 2
jours, en 2002. Un dispositif de sécurité a
été déployé à Caracas où les autorités
célébraient également la disparition de la
chaîne, qui devait être immédiatement
remplacée par une nouvelle chaîne de
"télévision socialiste" (TVES)
financée par l'Etat. La Cour suprême a ordonné
à RCTV de mettre provisoirement à la
disposition de TVES son infrastructure
logistique, placée sous surveillance militaire,
une décision justifiée par le risque de
"sabotage".
Vendredi 10 août 2007 : Le
Vénézuela et le Mexique ont renoué les
relations diplomatiques entre leur 2 pays,
rompues en novembre 2005 lorsque le président
vénézuelien, Hugo Chavez, avait
traité l'ancien président mexicain, Vicente Fox, de
"toutou des Etats-Unis", entraînant
une crise diplomatique entre les 2 pays.
Samedi 24 novembre 2007 : Après
l'annonce faite mercredi 21 novembre 2007 par le
président colombien Alvaro Uribe de mettre un
terme immédiat à la médiation du président du
Vénézuela, Hugo Chavez portant
sur un échange de prisonniers avec les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC -
marxistes), Hugo Chavez, a déclaré samedi 24
novembre 2007, sur la chaîne de télévision
d'Etat, VTV, que cette décision allait
"affecter les relations bilatérales"
et qu'il se sentait "trahi dans sa bonne
foi". Alvaro Uribe avait
accusé le président vénézuélien d'avoir
parlé directement des otages avec des généraux
colombiens. Pour Hugo Chavez, "il y a des
gens très proches d'Uribe, des gens avec
beaucoup de pouvoir, qui ne souhaitent pas qu'il
y ait un accord", a déclaré le président
vénézuélien à la télévision publique.
"Je ne m'aventurerais pas à dire que
(Alvaro Uribe) ne le souhaite pas non plus, mais
je suis certain qu'il y a des gens très proches
de lui qui veulent simplement la guerre".
Lundi 26 novembre 2007 : Le
président Hugo Chavez a annoncé
dimanche 25 novembre 2007 le gel des relations
diplomatiques entre la Colombie et le Vénézuela
après la décision, mercredi 21 novembre 2007,
du président colombien Alvaro Uribe de mettre un
terme au mandat de médiation d'Hugo Chavez
portant sur un échange de prisonniers avec les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC -
marxistes).
Mardi 27 novembre 2007 : Le
président Hugo Chavez a annoncé
que le Venezuela gelait ses relations avec
l'Espagne jusqu'à ce que le roi Juan Carlos, qui
lui avait ordonné de se taire lors du sommet
ibéro-américain qui s'est tenu au Chili le 10
novembre 2007, lui ait présenté des excuses. **
Un jeune homme de 19 ans a été
tué par balles lundi 26 novembre 2007 à Guacara
dans le nord du pays lors d'une manifestation
d'opposition à la réforme constitutionnelle
prônée par le président Hugo Chavez.
Samedi 1er décembre 2007 : Des
milliers de partisans du président Hugo Chavez sont
descendus dans les rues de Caracas, la capitale,
vendredi 30 novembre 2007, à l'appel du
président, pour défendre sa réforme
constitutionnelle. Un référendum portant sur
l'inscription du socialisme dans la constitution
et un renforcement des pouvoirs du président,
doit se tenir dimanche 2 décembre 2007. Jeudi 29
novembre 2007, plusieurs dizaines de milliers de
personnes avaient manifesté à Caracas pour
dénoncer le président Hugo Chavez l'accusant de
vouloir "instaurer une dictature à la
cubaine". Hugo Chavez a pris la parole
vendredi 30 novembre 2007 devant ses partisans à
Caracas, à l'occasion de son discours de
clôture de campagne, déclarant avoir ordonné
à l'armée "de mettre en place les plans de
protection de nos champs pétroliers et de nos
raffineries pour les protéger". Il a
accusé les Etats-Unis d'avoir préparer une
opération baptisée "Plan Tenaille"
pour "déchaîner la violence" au cas
où la réforme serait adoptée et les menaçant
de stopper les livraisons de pétrole en cas de
mise à exécution de leur plan. Le Vénézuela
est le sixième producteur mondial de pétrole
brut avec 3 millions de pétrole par jour dont la
moitié est exportée vers les Etats-Unis.
Mardi 4 décembre 2007 : Le
président Hugo Chavez a reconnu
son échec, le premier en 9 ans de présidence,
après le référendum portant sur des réformes
constitutionnelles où le "non" a
l'emporté avec près de 51 % des voix.
Mercredi 19 décembre 2007 : Pour la
troisième année consécutive, le président Hugo Chavez a fait
livrer vendredi 7 décembre 2007 gratuitement du
fuel à des familles défavorisées de la ville
américaine de New York.
Lundi 3 mars 2008 : Le
président Hugo Chavez a ordonné
dimanche 2 mars 2008 la fermeture de l'ambassade
du Vénézuela à Bogota en Colombie, et le
rappel de tout son personnel diplomatique, pour
protester contre l'opération menée par l'armée
colombienne en Equateur au cours de laquelle, le
numéro 2 Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), Raul Reyes, a été
tué.
Mercredi 24 septembre 2008 : Le
président Hugo Chavez a
confirmé dimanche 21 septembre 2008
l'acquisition de 24 avions d'entraînement et
d'attaque à la Chine dans le but "d'assurer
un contrôle plus sûr de l'espace aérien"
du Vénézuela. Il a aussi annoncé le prochain
lancement de la construction en Chine d'une
raffinerie qui traitera le pétrole venant du
Vénézuela. Le volume des échanges commerciaux
entre le Venezuela et la Chine a dépassé 4,3
milliards de dollars en 2007.
Jeudi 25 septembre 2008 La marine
russe a envoyé mercredi 24 septembre 2008 dans
la mer des Caraïbes son plus grand bâtiment de
guerre, le "Pierre le Grand", (Petr
Velikiy), plus grand navire du monde, à
propulsion nucléaire de la classe Kirov doté de
20 missiles de croisière et jusqu'à 500
missiles sol-air. Accompagné vaisseau amiral
Chabanenko et de 2 autres navires, il
participera, en novembre 2008, à des manoeuvres
militaires conjointes avec la marine du
Vénézuela.
Mercredi 26 novembre 2008 : ARMEES : Plusieurs
navires de guerre russes, dont le croiseur à
propulsion nucléaire "Pierre le
Grand", le destroyer "Amiral
Chebanenko", 2 navires d'escorte et 5
avions, sont arrivés mardi 25 novembre 2008 dans
les eaux territoriales vénézuéliennes pour y
débuter des manoeuvres communes avec l'armée du
Vénézuela jusqu'au 1er décembre 2008, et qui
coïncident avec la visite du président russe Dmitri Medvedev, les 26 et
27 novembre 2008. Le président Hugo Chavez a indiqué
lundi 24 novembre 2008 que "ces manoeuvres
ne sont pas une provocation" mais "un
échange". (Reproduction
interdite) ** ELECTIONS REGIONALES :
Selon une annonce faite mardi 25
novembre 2008 par le Conseil national électoral,
les élections régionales qui se sont tenues
dimanche 23 novembre 2008 donnent la victoire au
parti du président Hugo Chavez, Parti socialiste
uni du Venezuela (PSUV) dans 17 des 22 Etats en
lice. La participation a été de 65,45 %. (Reproduction
interdite)
Jeudi 27 novembre 2008 : Le
président russe, Dmitri Medvedev, a
débuté mercredi 26 novembre 2008 une visite de
2 jours qualifiée d'historique au Vénézuela,
qui coïncide avec le début de manoeuvres
conjointes sans précédent des marines russe et
vénézuelienne. Dmitri Medvedev et le président
Hugo Chavez doivent
signer 8 accords de coopération dans les
domaines pétrolier, militaire, industriel et
financier, ainsi qu'une convention cadre sur
l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
La création d'une banque bi-nationale est
également à l'ordre du jour. (Reproduction
interdite)
Plus de détails. Un site très riche et très
complet, agrémenté de nombreuses photos, sur
l'histoire du Vénézuela.
-
-
- Climat
- Tropical,
chaud et humide. Saison des pluies : juin à
septembre.
- Code ISO
- VE
- Devise nationale
- Libertad,
Igualdad, Fraternidad (Liberté, égalité,
fraternité).
- Drapeau
- Offre
n° 3
Economie
- Pétrole
(découvert en 1922), bauxite, diamants, charbon,
zinc, manganèse. Café, cacao, tabac, canne à
sucre, coton, riz. Industries textiles,
pétrochimiques.
- Fête nationale
- 5
juillet (1811, indépendance)
- Langue officielle
- Espagnol.
- Liens
- Hugo Chavez, président du
Venezuela, biographie par Fil-info-France O
Le coup d'état d'avril
2002
- http://www.venezuela.gov.ve/ Présidence
de la République Bolivarienne du Vénézuela
- http://www.bnv.bib.ve/ La
Bibliothèque Nationale du Vénézuela (en
espagnol)
- http://www.bcv.org.ve/ La Banque
Centrale du Vénézuela (en espagnol)
- http://www.embavenez-paris.com/ Ambassade
du Vénézuela en France
- http://www.ipostel.gov.ve/ La Poste du
Vénézuela
- http://www.caveguias.com.ve/ Les Pages
Jaunes du Vénézuela (en espagnol)
- http://www.ucv.ve/ Université
Centrale du Vénézuela (en espagnol)
- Lycée français de Caracas
- http://www.capvenezuela.com/ Pour tout
savoir avant de partir au Vénézuela
- http://www.venezuelatuya.com/ Le portail
touristique sur le Vénézuela : très complet et
agrémenté de très belles photos.
- http://www.ilemargarita-venezuela.com/ Ile de
Margarita
- Médias
- Tous
ces journaux sont en espagnol
- http://www.eluniversal.com/ El
Universal
- http://www.el-nacional.com El Nacional
- http://www.el-aragueno.com/ El Aragueno
- http://www.razon.com/ La Razon
- http://www.el-carabobeno.com/ El
Carabobeno, le journal du Centre
- http://www.infoven.net/news/ Le
Vénézuela en ligne (en anglais)
- http://www.2001.com.ve/ Toute
l'actualité en direct
- http://www.meridiano.com.ve/ Toute
l'actualité sportive
- http://www.analitica.com/ Analitica,
une analyse de toute
l'actualité
- Les radios au Vénézuela
- Monnaie
- Bolivar.
- Offre
n° 4
Partis
politiques
- AD :
Accion Democratica (Action Démocratique)
- COPEI
: Partido Social Christiano (Parti
Démocrate-Chrétien)
- LCR :
La Cause Radicale
- MAS :
Movimiento Al Socialismo (Mouvement vers le
Socialisme)
- MVR :
Movimiento V Republica (Mouvement Vè
République)
- PV :
Proyecto Venezuela (Protection Vénézuela)
- PPT :
Patria Para Todos (Patrie Pour Tous)
- Convergencia
(Convergence)
- Population
- 24
millions.
- Vénézueliens.
- Métis
Indiens (67 %), Blancs (21 %), Noirs (10 %),
Amérindiens (2 %).
- Principales
villes
- Caracas,
Maracaïbo, Maracay, Baruta, Valencia.
- Religion
- Catholiques
romains (96 %), Protestants (2 %), Autres (2 %).
- Situation
géographique
- Etat
d'Amérique du Sud ayant une ouverture sur la mer
des Antilles et l'Océan Atlantique. Frontières
avec la Colombie, le Brésil et le Guyana.
- Statut
- République
fédérale. La constitution, adoptée en 1961, a
été modifiée en date du 30 décembre 1999.
Président : Hugo Chavez,
vice-président : Adina Bastidas Castillo.
- Superficie
- 912
050 km²
- Webcam
- Ile de Margarita, la ville de
Porlamar.
- (Voir
aussi espace Webcam)
- A LIRE :
Venezuela
- Simon
Bolivar, le libertador de Gilette
Saurat, Marie-France Saurat
Hugo
Chávez et le Venezuela de
Frédérique Langue
- Venezuela :
travailleurs et villes pétrole de Marchand
-
Offre n° 5
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