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Le drapeau du Tadjikistan



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LE TADJIKISTAN
 
Nom officiel
République de Tadjikistan (en tadjik : Jumhurii Tojikiston).
Administration
Le Tadjikistan est composé de 2 provinces (viloyatho, singulier - viloyat) et une province autonome* (viloyati mukhtor) : Viloyati Khatlon (Qurghonteppa), Viloyati Mukhtori Kuhistoni Badakhshon* [Gorno-Badakhshan] (Khorugh), Viloyati Sughd (Khujand).
Capitale
Douchanbé.
Chronologie politique

VI au IVe siècle avant J. C. : Empire perse.
VIIIe siècle : Colonisation arabe.
XVI-XIVe siècle : Le Tadjikistan est inclu à l'empire mongol de Gengis Khan.
1868 : Le pays est annexé par la Russie.
Au XIXe siècle, tout le Tadjikistan était formé d'une multitude de principautés partiellement indépendantes.
1924 : Le Tadjikistan devient une région autonome intégrée à la république soviétique socialiste autonome d'Ouzbékistan.
1929 : Le Tadjikistan devient une république de l'URSS.
1940 : Introduction de l'alphabet cyrillique.
1989 : Le tadjik devient la langue officielle à la place du russe. L'écriture arabe est enseignée dans les écoles.
24 août 1990 : Déclaration de souveraineté.
9 septembre 1991 : Le Tadjikistan déclare son indépendance par rapport à l'URSS.
30 octobre 1991 : Un accord de coopération est signé avec le Kirghizstan.
21 décembre 1991 : Le Tadjikistan adhère à la Communauté des Etats Indépendants (CEI).
1982 : Rakhmon Nabiev devient premier secrétaire du Parti communiste du Tadjikistan.
1985 : Il est chassé de la présidence du PC pour corruption.
23 septembre 1991 : Rakhmon Nabiev revient dans la politique en étant nommé président du parlement.
2 décembre 1991 : Rakhmon Nabiev remporte l'élection présidentielle et devient le premier président élu du Tadjikistan.
2 mars 1992 : Le Tadjikistan est admis à l'ONU.
De 1992 à 1997 : Le Tadjikistan a été dévasté par une guerre civile qui opposait différentes factions régionalistes du sud, faisant entre 20 000 et 100 000 victimes et aboutissant au déplacement de près de 60 000 personnes, sans oublier ses 90 000 réfugiés (essentiellement au nord de l’Afghanistan, et en plus faible proportion en Ouzbékistan et au Kirghizistan).
7 septembre 1992 : Le président Rakhmon Nabiev est contraint à la démission.
19 novembre 1992 : Le parlement élit à sa présidence Emomali Rakhmonov.
1993 : L'opposition islamiste dont l'état-major est dirigé par Saïd Abdoullah Nouri, mène des opérations de guérilla contre le pouvoir néo-communiste soutenu par la Russie, qui a déployé 17 000 hommes le long de la frontière tadjiko-afghane au sein d'une force de la CEI.
6 novembre 1994 : Emomali Rakhmonov est élu président avec 58,3 % des voix. L'opposition a boycotté le scrutin. Le même jour, une nouvelle constitution est approuvée par référendum.
26 février 1995 : Le Parti démocratique populaire du président Emomali Rakhmonov remporte les élections législatives, boycottées par l'opposition.
23 décembre 1996 : Le président Emomali Rakhmonov et le chef de l'opposition islamiste, Saïd Abdallah Nouri signent à Moscou en Russie un accord de retour à une paix durable.
27 juin 1997 : Signature d'un accord de paix à Moscou en Russie, sous l'égide de l'ONU, de la Russie et de l'Iran, entre le gouvernement tadjik et l’UTO (opposition tadjike unie), qui prévoit l'octroi de postes officiels aux islamistes, l'organisation d'élections générales, ainsi que le désarmement et l'intégration dans l'armée des combattants islamistes.
6 novembre 1998 : Plusieurs chefs de guerre, dont Mahmoud Khoudoberdiev, hostile à l'accord de paix (la minorité ouzbèke – 23 % de la population – n’a pas vu ses intérêts pris en compte lors du règlement du conflit), lancent une attaque meurtrière dans le nord du pays.
26 septembre 1999 : Un référendum est organisé sur une révision de la Constitution qui crée une deuxième chambre du parlement et porte le mandat du président de 4 à 7 ans. Le oui l'emporte.
6 novembre 1999 : Le président Emomali Rakhmonov est réélu avec 97 % des suffrages devant l'opposant islamiste, Davlat Ousmon.
27 février 2000 : Lors des élections législatives, le Parti démocratique populaire au pouvoir l'emporte 30 des 63 sièges au Parlement devant les Communistes et les Islamistes.
2000 : Une grave sécheresse entraîne la famine suivie par une économie sinistrée. Le pays survit grâce à l'aide humanitaire internationale et au trafic de drogue.

L'ACTUALITE DU TADJIKISTAN AVEC www.fil-info-france.com

Lundi 23 juin 2003 : 3 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour se prononcer par référendum sur la possibilité pour le président Emomali Rakhmonov, dont le mandat expire en 2006, de prétendre à deux nouveaux mandats de 7 ans qui lui permettrait de garder le pouvoir jusqu'en 2020. Selon la Commission électorale indépendante, la participation serait de 91 %. Les résultats devraient être connus dans la journée. (Source Fil-info-France)

Mardi 24 juin 2003 : Les électeurs ont approuvé avec près de 92,6 % des voix le référendum portant sur des amendements apportés à la constitution permettant au président Emomali Rakhmonov, dont le mandat expire en 2006, de prétendre à deux nouveaux mandats de 7 ans qui lui permettrait de garder le pouvoir jusqu'en 2020. L'ONU et l'OSCE, prévenus trop tard de ce scrutin, n'ont pas pu envoyer d'observateurs. (Source Fil-info-France)

Lundi 15 décembre 2003 : La ministre française de la défense, Mme Michèle Alliot-Marie, a rencontré dimanche le président Emomali Rahmonov. Leurs discussions ont essentiellement porté sur la lutte le terrorisme et contre le trafic de drogue en Afghanistan et la coopération militaire française avec ce pays. Mme Alliot-Marie a également rencontré les troupes françaises stationnées au Tadjikistan. (Source Fil-info-France)

Mardi 13 avril 2004 : 20 personnes soupçonnées d'appartenir à un groupe islamiste clandestin "Bayad" et financée par des mouvements islamistes étrangers, ont été interpellées par les forces de sécurité. (Source Fil-info-France)

Jeudi 22 juillet 2004 : Après les pluies torrentielles de mardi qui ont provoqué des inondations et des glissements de terrain, et pollué les réserves d'eau potable, notamment dans la capitale Duchanbé, où 40 000 personnes sont privées d'eau potable, le Bureau de l'ONU pour les affaires humanitaires (OCHA) a décidé d'accorder une aide d'urgence de 20 000 dollars. (Source Fil-info-France)

Vendredi 13 août 2004 : Selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères, la France a envoyé le 8 août 2004, à Douchanbé la capitale, "2,8 tonnes de médicaments pour répondre aux besoins des populations touchées par les pluies diluviennes et des glissements de terrain qui ont frappé le Tadjikistan en juillet dernier. L'achat de ces médicaments a été financé par l'Office d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), pour le compte de l'ONG Pharmaciens sans frontières, dont la mission au Tadjikistan est l'une des plus importantes à l'étranger, et qui a procédé à leur distribution le 10 août.'' (Source Fil-info-France)

Vendredi 7 octobre 2005 : Mahmadrouzi Iskandarov, un des chefs de l'opposition, a été condamné mercredi par la Cour suprême à 23 ans de prison pour "terrorisme". Président depuis 1999 du Parti démocratique du Tadjikistan, Mahmadrouzi Iskandarov avait été interpellé en Russie le 9 décembre 2004 à la demande des autorités tadjikes, avant d'être relâché. L'opposant avait ensuite disparu mystérieusement à Moscou. Le parquet général tadjik avait peu après annoncé qu'il se trouvait en prison à Douchanbe, poursuivi pour "terrorisme, banditisme et détournement de fonds", des accusations montées de toutes pièces selon ses partisans. (Source Fil-info-France)

Samedi 25 février 2006 : Chavkat Saïdov, un porte-parole de la municipalité de Douchanbe, la capitale, a annoncé le début des travaux de démolition de la seule synagogue du pays afin de faire de la place pour la construction d'une nouvelle résidence présidentielle. Les travaux de démolition devraient s'achever en juin 2006. Le mois dernier, des bains, une salle de classe et une boucherie "cacher" avaient été démolis. (Source Fil-info-France)

Mardi 16 mai 2006 : 9 femmes membres de l'organisation religieuse interdite Hizb ut-Tahrir ont été condamnées lundi 15 mai 2006 à des peines de prison allant de 4 à 10 ans. Elles ont été reconnues coupables d'incitation à la haine ethnique, raciale ou religieuse, de création d'une association extrémiste, d'appels publics au coup d'Etat et de participation aux activités de partis politiques interdits. En 2005, 99 membres de cette organisation extrémiste avaient déjà été arrêtées au Tadjikistan, selon le ministère tadjik de l'Intérieur. (Source Fil-info-France)

Mercredi 26 juillet 2006 : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est arrivé mardi 25 juillet 2006 à Douchanbé la capitale pour une visite officielle en provenance d'Achkhabad au Turkménistan. Mahmoud Ahmadinejad s'est entretenu avec son homologue tadjik Emomali Rakhmonov et a participé à une rencontre tripartite des présidents iranien, afghan et tadjik. Lors d'un point presse à l'issue d'un entretien avec Emomali Rakhmonov, le président iranien a déclaré : "Au Proche-Orient, la tempête est proche et cette tempête se retournera contre les ennemis de l'humanité et les frappera violemment. Ceux qui sèment le vent récoltent obligatoirement la tempête et c'est très dangereux pour la région", concluant : "Le Liban est un pays historiquement souverain (...) L'agression ne règle pas les problèmes, elle ne fait que renforcer les problèmes dans la région". Emomali Rakhmonov a quant à lui souhaité "un règlement pacifique" du conflit au Liban. (Source Fil-info-France)

Vendredi 15 septembre 2006 : Après l'Allemagne, le premier ministre chinois Wen Jiabao est arrivé jeudi 14 septembre 2006 au soir à Douchanbé la capitale pour une visite de 2 jours, la première d'un premier ministre chinois en 14 ans, au cours de laquelle il participera à la cinquième réunion des Premiers ministres de l'Organisation de coopération de Shanghaï ( OCS). Wen Jiabao s'entretiendra avec le président Emomali Rakhmonov et avec le Premier ministre Akil Akilov sur les relations bilatérales et les questions d'intérêt commun. Des accords de coopération devraient être signés. (Source Fil-info-France)

Mardi 7 novembre 2006 : Les électeurs étaient appelés aux urnes lundi 6 novembre 2006 pour élire leur président. Le président sorant Imomali Rakhmonov, au pouvoir depuis 1992, reconduit en 1999 avec 96,4 % des suffrages, devrait sortir vainqueur pour un nouveau mandat de 7 ans. Il avait fait modifier la Constitution de manière à pouvoir se présenter à nouveau, et ce jusqu'en 2020. Le 5 octobre, le ministère des Communications a écrit aux 12 fournisseurs d’accès Internet du pays, réclamant que “certains sites dont le contenu mine la politique de l’Etat dans le domaine de l’information" soient rendus inaccessibles dans un délai de 10 jours. Le 10 octobre 2006, 5 sites d’information indépendants - charogiruz.ru, tajikistantimes.ru, ferghana.ru, centrasia.org et arianastorm.com - ont été rendus inaccessibles par les autorités, le 10 octobre 2006, parce qu’ils "interfèrent avec la politique de l’Etat". (Source Fil-info-France)

Mercredi 8 novembre 2006 : La Commission électorale centrale (CEC) a annoncé mardi 7 novembre 2006 que le président sortant Emomali Rakhmonov a été réélu avec 79,3 % des suffrages selon les résultats préliminaires. 700 observateurs internationaux, qui représentaient la Communauté des Etats Indépendants (CEI), l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), étaient présents pour assurer le bon déroulement du scrutin. (Source Fil-info-France)

Mardi 12 décembre 2006 : Une conférence internationale de 2 jours intitulée "Afghanistan et sécurité régionale : cinq ans après les talibans", organisée par l'Institut d'orientalisme et d'héritage écrit de l'Académie des sciences du Tadjikistan, la Fondation publique Alexandre Kniazev et le Centre de conflictologie et d'études régionales de Douchanbe, et réunissant plus d'une centaine d'experts vendu de 10 pays, s'est ouverte lundi 11 décembre 2006 dans la capitale, Douchanbe. Elle a pour objectif "d'analyser la situation politique intérieure en Afghanistan, 5 ans après la chute des Talibans" et 5 ans de présence américaine "qui a entraîné aussi bien l'accroissement vertigineux de la production et du trafic de drogue que la résistance des talibans". (Source Fil-info-France)

Climat
Climat continental à mi-altitude, étés chauds, hivers doux ; semi aride à polaire dans les montagnes du Pamir.
Code ISO
TJ
Devise nationale
NC.
Drapeau
Le drapeau du Tadjikistan
Offre n° 3

Economie
Le Tadjikistan dispose d'une ressource stratégique : l'uranium. Il représentait avant 1990, 30 % de la production globale de l'URSS. Pétrole, houille. Argent, or. Coton, soie, cuir.
Fête nationale
9 septembre 1991 (date de l'indépendance avec l'URSS).
Langue officielle
Tadjik.
Liens
Bureau du Président du Tadjikistan
National Bank of Tajikistan
Technological University of Tajikistan
Médias
Les journalistes qui critiquent le président risquent leur vie. Le président Emomali Sharipovich Rakhmonov contrôle entièrement les organes de presse, de radio et de télédiffusion.
Avesta
Khovar
Varorud
Eurasianet
Inside Tajikistan
Tajikistan News
The Times of Central Asia
Ozodi - Radio Free Europe
Monnaie
Somoni (anciennement rouble tadjik).
Partis politiques
AP, Parti Agraire du Tadjikistan
DPT, Parti Démocratique
Parti du Renouveau Islamique
Parti de la Réforme économique
Parti démocratique populaire du Tadjikistan (au pouvoir)
Parti socialiste
Parti communiste du Tadjikistan
Population
Tadjiks.
7 millions d'habitants (estimations juillet 2007).
L'est du pays est vide. La population vit uniquement sur 5 % du territoire.
Tadjiks (79,9 %), Ouzbeks (15,3 %), Russes (1,1 %), Kirhizes (1,1 %), autres (2,6 %) (Recensement 2000).
Principales villes
Douchanbé, Khodzent, Kurgan-Tyube.
Offre n° 4

Religion
Musulmans sunnites (85 %), Musulmans chiites (5 %), autres, (10 %) (estimations 2003).
Situation géographique
Pays très montagneux d'Asie centrale au l'est de la Chine. Frontières avec l'Ouzbékistan, le Kirghizstan, la Chine, l'Afghanistan et le Pakistan.
Statut
République. Président : Emomali Sharipovich Rakhmonov (depuis le 6 novembre 1994 ; chef de l'Etat et président de l'Assemblée Suprême depuis le 19 novembre 1992). Premier ministre : Oqil Ghaybulloyevich Oqilov (depuis le 20 janvier 1999).
Superficie
143 100 km2
Webcam
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(Voir également l'espace webcam)



Offre n° 5



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